Propos racistes de Melvyn Jaminet : comment un « ami d’origine maghrébine » pourrait grandement aider le joueur du XV de France après sa vidéo
Le défenseur français et toulonnais est dans la tourmente depuis la diffusion d’une séquence filmée, publiée puis supprimée sur les réseaux sociaux, dans laquelle on le voit et l’entend proférer des menaces.
Quelle ligne de défense pour Melvyn Jaminet, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo dans laquelle il profère des propos violents ? « Le premier Arabe que je croise, je le frappe avec mon casque ! » pouvait-on entendre dire le joueur du XV de France, dans une séquence tournée à Mendoza (Argentine) à la suite de la (très) longue nuit qui a suivi le succès des Bleus face aux Pumas dans le cadre de la tournée d’été (6 juillet).
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L’avenir sportif du joueur est plus que jamais en suspens, lui qui est convoqué par Toulon mardi 23 juillet, et par la commission de discipline de la FFR vendredi 26. La défense affûte ainsi ses armes. L’un des axes forts viendra des témoins, dépositaires d’attestations scellant leurs témoignages.
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Selon Rugbyrama, la lettre la plus marquante émanerait d’un « ami d’origine maghrébine » selon l’avocat de Melvyn Jaminet, Carlo Alberto Brusa. Identifié comme « Monsieur S. », il s’agit d’un ami d’enfance du joueur, qui a joué au rugby à ses côtés durant leurs plus jeunes années. L’homme et sa famille, d’origine marocaine, affirment ainsi n’avoir jamais été la cible de propos ou d’actes déplacés de la part de Melvyn Jaminet.
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L’une des autres lettres proviendrait d’Isabelle Jaminet, sa mère, dans laquelle elle argumenterait sur la famille « aimante » et tolérante dans laquelle son fils a été élevé. « Il ne faisait que se filmer devant ses amis et voulait être drôle », aurait écrit Isabelle Jaminet.
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Son fils, qui fait également l’objet d’une enquête en cours pour « menaces de mort en raison de l’origine », comme l’a indiqué le parquet de Paris le 16 juillet, à la suite d’un signalement de SOS Racisme.