Annoncé à la foire agricole il y a deux ans, ce fonds de 500 millions d’euros, dont 200 argent public, ciblera les VSA et les PME de l’industrie agro-industrie, mais aussi de grands groupes.
Alors que le spectacle agricole bat son plein depuis samedi à la Porte de Versailles, le gouvernement a multiplié la gestion de l’attention à l’agriculture en amont. Vers les agriculteurs, avec une nouvelle loi d’Egalim annoncée pour cet été et qui vise à protéger davantage les matières premières agricoles dans les discussions entre les fabricants et les magasins d’aliments. Mais l’exécutif n’oublie pas les fabricants de produits alimentaires, qui ont dénoncé pendant des années un environnement fiscal défavorable à leur compétitivité. Ainsi qu’une guerre des prix lancée par des panneaux et qui pèse sur leurs marges.
Mardi, Marc Ferracci, ministre de l’industrie et Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Sovereignty, a annoncé la publication d’un fonds de soutien à l’industrie alimentaire. Déjà promis il y a deux ans au même endroit par le ministre de l’Industrie, puis Roland Lescure, ce fonds de taille cible de 500 millions d’euros, dont 200 millions d’argent public, n’avait jamais vu la journée, élargie par l’instabilité politique et l’absence de budget.
Déverrouillé par le budget de 2025, ce fonds sera lancé « Dans les semaines à venir »Selon le bureau de Marc Ferracci. Il doit permettre «Consolider, renforcer et soutenir les industries agricoles dans leurs investissements. Il cible en particulier les VSE, les PME, mais aussi les grands groupes, par exemple lorsque vous avez des ambitions assez fortes en termes de transition écologique », Ajouter l’armoire. Une annonce chaleureuse accueillie par les 20 000 entreprises françaises du secteur, tandis que certaines usines ont fait une impression ces dernières années: de Mondelez à Tereos via Saupiquet ou Poulain (finalement repris par Andros).
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Parmi les VSA et les PME dans les aliments ou dans certaines chartes telles que les viandes froides, nous rappelons régulièrement qu’actuellement 25 à 35% des entreprises sont en pertes. Ce qui augmente les craintes de la capacité de la France à maintenir son appareil productif. « Cette décision marque une première étape déterminante dans le renforcement de la compétitivité et de la résilience des entreprises dans le secteur » a également réagi l’union pacte’alim, qui rassemble 3000 PME et Etis du secteur.