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promettant un « grand discours fondateur », Raphaël Glucksmann veut couper l’herbe sous le pied d’Emmanuel Macron

promettant un « grand discours fondateur », Raphaël Glucksmann veut couper l’herbe sous le pied d’Emmanuel Macron

A la veille du discours attendu d’Emmanuel Macron à la Sorbonne sur l’Europe, la tête de liste PS et ses alliés européens se réunissent mercredi à Strasbourg.

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Après l’Insoumise Manon Aubry, mardi 23 avril, et avant l’écologiste Marie Toussaint, jeudi 25 avril, Raphaël Glucksmann, le candidat du PS et de ses alliés aux élections européennes, donne également un grand meeting à Strasbourg, mercredi 24 avril, Stock Salle d’échange.

Son entourage promet un « grand discours fondateur » pour le troisième homme dans les sondages derrière Jordan Bardella et Valerie Hayer. Ce sera aussi l’occasion d’une confrontation indirecte avec Emmanuel Macron, à la veille de son discours sur l’Europe à la Sorbonne.

« Chacun doit rester à sa place »

L’entourage du candidat prévient d’emblée : la date du rendez-vous a été fixée bien avant qu’Emmanuel Macron n’annonce son discours. Officiellement, il n’est donc pas question de créer un affrontement. Il s’agit avant tout de montrer le visage d’un député investi, impliqué. Ce discours s’appuiera, nous dit-on, sur trois axes principaux : la solidarité, l’écologie et la démocratie. « Nous sommes pro-européens dans les textes et dans les actes, pas comme Macron ! » critique un proche de Raphaël Glucksmann pour qui le président de la République s’est montré plus souverainiste qu’autre chose depuis son premier discours à la Sorbonne en 2017.

Chez les macronistes, ce moment qualifié de solennel et fondateur ne suscite pas d’émoi particulier. « Les socialistes prennent la grosse tête, chacun doit rester à sa place. Il y a un candidat et il y a un président », recadre un membre de la majorité avant de rappeler la capacité de la salle de la Bourse de Strasbourg, 700 places maximum, et de lancer avec le sourire : « Ils ont une petite réunion publique, le Président sera écouté au-delà de la France. »

L’essayiste de 44 ans, qui a convaincu un peu plus de 6% des électeurs aux élections européennes de 2019, est actuellement dynamique, crédité de 12 à 14% d’intentions de vote, selon les instituts de sondage.

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