Le retour de chaleur pourrait vous donner envie de piquer une tête. Seulement, c’est quasiment impossible de mettre un orteil dans l’eau, tellement il fait chaud. Depuis quelques jours, les plages de Marseille sont envahies par d’étranges créatures à l’odeur pestilentielle. Leur nom : les velelles.
Qui sont-ils ?
Inutile de dire que leur apparence n’est pas des plus attrayantes. Ce petit animal marin gélatineux, qui se présente sous la forme d’un anneau bleu ovale d’à peine six centimètres de long, fait partie de la même famille que les méduses. Il vit en pleine mer, à la surface de l’eau, dérivant d’un continent à l’autre. Mais les velelles s’avèrent relativement inoffensives. Contrairement à leurs cousins, ils piquent très peu, surtout lorsqu’ils se décomposent, comme c’est le cas à Marseille. Le problème : leurs cadavres dégagent une odeur particulièrement nauséabonde.
Comment sont-ils arrivés là?
En général, c’est le vent qui décide de leur mouvement. Après une tempête, on les retrouve échoués par milliers le long des plages, principalement au printemps et au début de l’été.
Ceux qui ont été observés le long des plages de Marseille ont été déviés de leur route et poussés vers le littoral par la tempête qui a fait rage en début de semaine. Une fois échoués, ils ont séché très rapidement. Et comme ils sont particulièrement nombreux (on parle de plusieurs tonnes), ils empestent l’atmosphère.
Que faire pour se débarrasser de l’odeur ?
Pour être honnête, pas grand-chose. La patience, dans ce cas, est essentielle. Les odeurs persistent pendant trois à quatre jours. « Ils ne présentent aucun danger pour la santé humaine. Ils ont une forme étrange et ressemblent à des petits voiliers, ils sentent un peu fort, mais ça passera. C’est le vivant, la biodiversité », commente Hervé Menchon, adjoint au maire de Marseille en charge de la biodiversité marine. sur son compte.
