Comme chaque année, une campagne de démoustication est menée sur l’ensemble du territoire audois. La raison : lorsque les beaux jours arrivent, les nuisibles sont particulièrement gênants pour les habitants.
La chasse annuelle est de retour. Dans l’Aude, la prolifération des moustiques provoque des nuisances pour les habitants dès l’arrivée des beaux jours. Pour pallier à cette contrainte, une campagne de démoustication est en cours. Comme annoncé par la préfecture via un arrêté, ce lundi 15 juillet, un nouveau cycle de traitement a débuté sur une majeure partie du département. Comme l’an dernier, c’est l’accord interdépartemental pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID Méditerranée) qui pilotera les opérations.
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Au total, 56 communes du territoire sont concernées. La plupart d’entre elles font partie du littoral méditerranéen comme Narbonne, Gruissan ou Sigean. Au sein de ces zones, de nouvelles manœuvres de prospection et de surveillance auront lieu afin de déterminer si elles sont susceptibles de faire l’objet d’un traitement. Celle-ci ne sera pas drastique et s’appliquera à tous les secteurs définis. L’EID Méditerranée doit répondre à des consignes bien précises.
L’objectif est de « maintenir un niveau acceptable de nuisances, tout en préservant la population ainsi que les espaces patrimoniaux naturels, notamment les zones abritant des espèces sauvages cruciales pour la région« , appuie la préfecture dans son arrêté. Pour ce faire, la priorité des actions portera sur deux points : la prospection et la lutte anti-larvaire. Le recours aux traitements adulticides servira de dernier recours, à envisager de manière exceptionnelle au cas par cas. Par ailleurs, leur utilisation se fera par voie terrestre en zone urbaine et périurbaine. Ce sera la commune concernée qui en fera la demande si nécessaire et après accord du conseil départemental, sur la base d’une expertise de l’EID Méditerranée.
Pour mener à bien ces opérations, trois substances actives utilisables à grande échelle ont précisément été révélées. D’autres pourraient être utilisées de manière expérimentale, à condition qu’elles soient notifiées, étiquetées, que leur composition ait été déclarée à l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) pour des raisons de toxicovigilance et enfin que les produits aient été signalés au ministère de la Transition écologique et solidaire avant leur mise sur le marché.
Toujours dans un souci d’évitement des risques, l’arrêté préfectoral mentionne les sites Natura 2000 présentant des risques environnementaux. Sur place, les interventions de démoustication doivent être mesurées afin de réduire les impacts potentiels.
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