Projets de loi : l’efficacité des députés diminue au fil des années
Analyse des données fournies par leAssociation SimSim-Participation Citoyennepar rapport aux informations publiées sur le site Internet de la Parlementrévèle que les trois premières années de la 11e législature ont été marquées par une diminution significative des projets de loi émanant des groupes parlementaires.
Une baisse significative des initiatives législatives des groupes parlementaires
Au cours de cette troisième année, force est de constater qu’une seule proposition a été adoptée, les dix autres concernant des textes déposés au cours des deux années précédentes. Ce chiffre contraste fortement avec les années précédentes, où les parlementaires avaient pu émettre davantage de propositions. Cette situation montre à quel point l’adoption d’un projet de loi s’apparente à un parcours du combattant, nécessitant un effort important pour parvenir à un consensus entre les différentes parties prenantes du projet. Chambre des députés.
Prédominance des groupes d’opposition dans la proposition de lois
En comparaison, le groupe de Rassemblement national des indépendants (RNI) n’a présenté que cinq propositions, reflétant une moindre implication de la majorité parlementaire dans l’initiative législative (5 textes présentés par leIstiqlal et aucun texte du PAMCet écart souligne la nécessité pour les groupes parlementaires majoritaires de jouer un rôle plus actif et de contribuer davantage au processus législatif.
Propositions axées sur la modification et l’amendement des lois existantes
Un autre enseignement de ce rapport réside dans la nature des propositions de loi déposées par les groupes parlementaires. Plus de 83 % des initiatives visent à modifier ou amender des lois existantes, alors que les propositions de création de nouveaux textes sont relativement rares (10 propositions de loi). Selon les auteurs du rapport, cette situation s’explique en grande partie par la difficulté pour les parlementaires de concevoir des lois entièrement nouvelles, et par la complexité des questions juridiques auxquelles ils sont confrontés. La composante parlementaire du PJD se distingue comme la plus active en termes de propositions de loi visant à créer de nouvelles lois. législationssuivi par le groupe Mouvement populaire et le RNI.
L’association SimSim-Participation Citoyenne souligne que les modifications et amendements les propositions concernent principalement les domaines liés à droits de l’homme et à la justicereflétant ainsi les préoccupations actuelles des citoyens. Toutefois, souligne le document, des commissions parlementaires spécialisées, telles que la Commission de la justicede la Législation et certains Droits de l’hommerestent les principales instances où ces propositions sont discutées, limitant ainsi le débat à ce seul niveau.
lematin