« Monsieur le juge, je crains pour ma vie. » Au coude d’une confrontation réalisée sur deux jours, les 16 et 17 décembre 2024, dans le cabinet du juge parisien enquêtant Pierre Grinsnir, le mystérieux spécialiste du Qatar Nabil Ennasri, qui sera libéré de la détention pré-Trial, le prochain jour, suggère – selon le rapport sans précédent consulté par Libération – Dans le magistrat, la raison pour laquelle il ne répond pas à toutes ses questions. En particulier inculpé pour « La corruption, l’influence du trafic, de la violation de la confiance et du blanchiment d’argent ont aggravé la fraude fiscale », Il est soupçonné d’être le relais numéro un d’une interférence étrangère en France entre 2019 et 2023…
Ses paroles ne sont-elles qu’une pirouette, une manœuvre destinée à l’éviter d’expliquer les soupçons qui l’embarrasser? Possible, mais pas certain, de lire le commentaire de l’un des protagonistes interrogés en même temps. « Compte tenu de son employeur, je peux comprendre les craintes qu’il a aujourd’hui »n’abonde pas Jean-Pierre Duthion, ancien journaliste et intermédiaire sulfureux, inculpé pour « Corruption active »,, « Influencer le trafic » ou « Blanchiment » (Son avocat Robin Binsard n’a pas souhaité commenter).
Toutes les pistes mènent au Qatar et l’enquête n’est pas