Prochain contrat : au moins 7 M$ par année pour Cole Caufield

Cole Caufield n’a pas encore signé le bas de son prochain contrat avec les Canadiens. Pour l’ancrer à Montréal pendant plusieurs saisons, Kent Hughes et Jeff Gorton n’auront d’autre choix que de lui soumettre une proposition alléchante qui débutera à sept millions comme base de négociations.

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Nous savons une chose. Il fera sauter la banque. Mais la durée de l’entente restera le nerf de la guerre pour Pat Brisson, son agent, et Hughes, le directeur général du CH.

Nous comparons des pommes avec des pommes. Dans la LNH, le talent est comparé au talent. Dans son deuxième contrat, le clan Caufield cherchera du côté de plusieurs jeunes attaquants pour trouver l’entente parfaite.

Chez les Canadiens, le capitaine Nick Suzuki est celui qui gagne le plus avec 7,875 millions de dollars. Suzuki a signé une prolongation de contrat de 63 millions de dollars sur huit ans le 12 octobre 2021. Ce pacte prendra fin en 2029-2030. À cette époque, Marc Bergevin occupait encore le siège de directeur général.

Stützle, Cozens and Co.

Caufield gagnera un salaire qui se rapprochera de celui de son bon ami et fidèle joueur de centre. Le Journal, grâce à la collaboration des statisticiens de Sportlogiq, a utilisé six comparables afin de proposer une idée du prochain contrat du numéro 22.

Dylan Cozens (Buffalo), Matthew Boldy (Minnesota), Tim Stützle (Ottawa), Jason Robertson (Dallas), Jack Hughes (New Jersey) et Clayton Keller (Arizona) sont les six élus. Les six attaquants étoiles ont obtenu des contrats à long terme immédiatement après leurs contrats d’entrée de gamme. Il n’y a que Robertson qui a opté pour un contrat de quatre ans un peu plus court.

Méthodologie

Nous avons comparé les statistiques de Caufield avec celles des six autres attaquants au cours de leur année contractuelle.

Dans le cas de Cozens et Boldy, ils ont obtenu des prolongations de contrat au milieu de cette saison. Nous utiliserons donc pour eux les statistiques de la saison 2022-2023.

Hughes, le chef de classe du repêchage de 2019, est un cas légèrement différent. Il a signé son contrat le 30 novembre 2021, mais n’avait disputé que deux matchs en 2021-22 au moment de son contrat en raison de blessures. Nous avons donc utilisé les chiffres 2020-2021 pour Hughes.

Du groupe, Caufield se situe au sommet des buts, des buts attendus (nombre de buts qu’un joueur devrait marquer en fonction du nombre de chances), des tirs tentés et des tirs sur une réception. Il reste fidèle à son ADN marqueur. Toujours menaçant, notamment sur la supériorité numérique, l’Américain domine largement la colonne des tirs à la réception. Sur une saison de 82 matchs, il obtiendrait 111, une arme dangereuse qu’il utilise un peu comme Alexander Ovechkin.

Mais Caufield se retrouve très loin dans la catégorie des passes tentées vers l’enclave. Le numéro 22 n’a pas la réputation d’un fabricant de jeux.

Tous les chiffres sont des moyennes par match dans toutes les situations, et les classements figurent parmi les 500 meilleurs joueurs pour le temps de jeu. Il n’y a que la colonne des buts, des passes décisives et des points qui n’est pas une moyenne. C’est la production des six joueurs durant leur année où ils ont négocié leur deuxième contrat dans la LNH.

Il est encore temps de négocier

Kent Hughes et Geoff Molson ont déjà dit espérer trouver une entente avec Cole Caufield, leur prolifique ailier.

Dans un marché comme Montréal, le prochain contrat de Caufield est un sujet de conversation. Les fans sont impatients de connaître le sort du petit numéro 22.

Au 1er juin, Caufield n’a pas encore de contrat pour la prochaine saison. Doit-on appuyer sur le bouton panique ? Non. Il n’y a rien d’anormal dans cette situation.

Hughes et Jeff Gorton, le vice-président des opérations hockey, ont encore plusieurs semaines pour établir leur stratégie et convaincre Caufield. Le choix de première ronde du CH en 2019 est un agent libre avec compensation. Il n’y a aucun risque de le perdre pour absolument rien le 1er juillet. La seule menace pourrait provenir d’une rare proposition hostile.

L’année dernière, Jason Robertson a boudé le camp des Stars de Dallas pour finalement décrocher un contrat de 31 millions de dollars sur quatre ans (7,75 millions de dollars en moyenne) le 6 octobre. Hughes n’essaiera pas d’imiter son homologue Jim Nill en attendant si longtemps avant de s’entendre avec son jeune joueur vedette. Mais l’exemple de Robertson sert à indiquer qu’il reste encore beaucoup de temps.

Zegras et Lafrenière aussi

Au niveau de la LNH, Trevor Zegras (Anaheim), Evan Bouchard (Edmonton), Alexis Lafrenière (New York), K’Andre Miller (New York) et Shane Pinto (Ottawa) sont dans le même bateau que Caufield.

Ils viennent tous de terminer leur contrat de recrue au niveau de la LNH et ils devront signer un nouveau pacte d’ici le début de la prochaine saison.

Zegras, un choix de premier tour (9e) en 2019 également, a battu la barre des 60 points lors de ses deux premières saisons complètes avec les Ducks. Il lorgnera également un contrat d’une valeur de plus de sept millions.

Toujours confiant

Lors de sa dernière mêlée lors du rapport de l’équipe, Caufield n’avait pas trop ouvert son jeu au sujet de son prochain contrat.

« Il n’y a pas d’urgence des deux côtés », a-t-il déclaré. On va y arriver. Je ne suis pas inquiet. Je me concentre sur ma rééducation, je ne veux pas trop y penser. »

Opéré de l’épaule droite en janvier, Caufield espère revenir à 100% pour le prochain camp. Les médecins lui ont parlé d’une période de récupération de quatre à six mois.

Sans cette blessure à l’épaule, l’ailier gauche du Wisconsin aurait frappé à la porte d’une première saison de 40 buts. Il a atteint la cible 26 fois en 46 matchs l’an dernier.