Prochain adversaire du CH : les Bruins se dirigent vers une saison historique

Il y a des records qui sont décrits comme imbattables depuis des années. Sur le plan individuel, Alex Ovechkin (810 buts) menace de détrôner Wayne Gretzky (894 buts). Collectivement, les Bruins de Boston pourraient s’attaquer à la saison légendaire de seulement huit défaites des Canadiens de Montréal de 1976-1977.
• Lisez aussi : Alex Belzile et la quête d’un premier but à 31 ans
• Lisez aussi : Patrice Bergeron grimpe parmi les légendes des Bruins
Pour la première fois cette saison, les Bruins affronteront leurs éternels rivaux, les Canadiens. Ils arriveront à Montréal avec une fiche incroyable de 37 victoires, 5 défaites et 4 défaites en prolongation. Avec 78 points déjà en banque, ils ont plus de dix points d’avance sur la deuxième équipe de la LNH, les Hurricanes de la Caroline (66 points).
Avec cinq petites défaites après 46 matchs, les Bruins ont une chance mathématique de battre le record du moins de défaites en une saison de 80 matchs ou plus. En 1976-1977, le Canadien avait marqué l’imaginaire avec une campagne de 60 victoires, 8 défaites et 12 nuls.
Interrogé sur la possibilité de voir les Bruins attaquer la marque CH, Martin St-Louis a offert la réponse suivante.
« C’est encore possible pour les Bruins, mais je pense que ce sera une tâche difficile », a-t-il répondu. Ce n’est pas impossible. Je pense que c’est plus difficile de faire ça dans le hockey moderne. Dans ma jeunesse, mon père [Normand] m’a souvent parlé des grandes équipes canadiennes. Il a été gâté dans sa jeunesse. C’est formidable de voir la saison des Bruins. Mais nous essaierons de leur mettre des bâtons dans les roues. »
Pas comme le basket
Originaire du Massachusetts, Jordan Harris a grandi en tant que fan des Bruins.
« Je n’étais pas au courant de la séquence de huit défaites consécutives, mais c’est fou de réaliser que les Bruins pourraient y faire face », a déclaré le jeune défenseur. Je voudrais leur donner une autre défaite. Le hockey est un sport d’équipe. On ne peut pas gagner avec une ou deux grandes stars comme au basket. Il y a quelques années, les Golden State Warriors [2016] terminé avec seulement neuf défaites. »
« C’est assez impressionnant de voir les Bruins avec seulement cinq défaites après près de 50 matchs. [46]. Ils font une saison incroyable. »
Arber Xhekaj découvrira pour la première fois la rivalité entre les deux équipes.
« C’est l’une des meilleures rivalités au hockey, a dit Xhekaj. J’ai hâte de participer. Les Bruins connaissent une saison folle, mais on pourrait les surprendre. Il y a des équipes qui feront l’erreur de nous voir comme des proies faciles. »
Bergeron et les racines
Les Bruins ne sont pas une équipe d’un seul homme. Il y a Patrice Bergeron, David Pastrnak, Brad Marchand, Charlie McAvoy, David Krejci, Hampus Lindholm et Linus Ullmark.
« C’est un groupe qui joue ensemble depuis longtemps, se souvient St-Louis. Ils sont bien organisés. Chaque fois qu’un nouveau joueur arrive, il embarque dans ce qu’il fait. C’est ce que nous voulons construire ici. Je parlais du train l’autre fois. Les Bruins ont un très bon train. »
Mais le conducteur de ce train demeure le capitaine, Bergeron.
« Ça va avec lui, a noté l’entraîneur-chef du CH. Mais il n’est pas seulement le leader. Patrice est le grand leader, mais il y en a d’autres après lui. Il y a plusieurs racines. Ensemble, ils sont vraiment forts. »
journaldemontreal