procès requis contre Anne Hidalgo après l'explosion de la rue de Trévise le 12 janvier 2019
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procès requis contre Anne Hidalgo après l’explosion de la rue de Trévise le 12 janvier 2019

procès requis contre Anne Hidalgo après l’explosion de la rue de Trévise le 12 janvier 2019

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Le maire du Parti socialiste sera jugé notamment pour « homicides et blessures involontaires », a rapporté le procureur.

Un procès pour homicide et blessures involontaires a été demandé contre la mairie de Paris et le syndic de copropriété pour l’explosion de la rue de Trévise qui a fait quatre morts et plus de 200 blessés en janvier 2019, a annoncé jeudi le parquet. La Ville de Paris est notamment accusée de « d’avoir commis des erreurs d’imprudence et de négligence, en n’effectuant pas les investigations nécessaires pour déterminer la cause de l’affaissement du trottoir devant le porche du n°6 de la rue de Trévise, et en n’effectuant pas les travaux nécessaires pour y remédier il »détaille Laure Beccuau dans un communiqué. Il appartient désormais aux juges d’instruction de décider de la tenue ou non d’un procès pénal. Le 12 janvier 2019, rue de Trévise dans le 9e arrondissement, une explosion a tué quatre personnes, dont deux pompiers, blessé plus de 200 personnes et fait environ 400 victimes.

« La Ville de Paris est accusée d’avoir commis des fautes d’imprudence et de négligence, en n’ayant pas procédé aux investigations nécessaires pour déterminer la cause de l’affaissement du trottoir devant le porche du n°6 de la rue de Trévise, et en ne procédant pas à les travaux nécessaires pour y remédier »explique Laure Beccuau. Cet affaissement a entraîné la rupture d’une canalisation de gaz qui a provoqué l’explosion. « Il lui est également reproché d’avoir manqué à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement, pour ne pas avoir procédé à des contrôles de surveillance des réfections du trottoir devant le porche conformément au code de la route de la Ville de Paris en 2015. »ajoute le procureur.

Le syndic est soupçonné d’avoir commis « un acte imprudent ou négligent consistant à retarder la réparation du collecteur d’eaux usées de l’immeuble » bien qu’il ait été informé «dès le 25 novembre 2015 d’une fuite d’eaux usées»continue-t-elle. «Ces échecs ont contribué» quand l’explosion s’est produite, conclut Laure Beccuau. Une information judiciaire a été ouverte fin janvier 2019. La mairie de Paris et le syndic de copropriété de l’immeuble ont été mis en examen lors de la procédure pour « homicides et blessures involontaires » Et «destruction, dégradation ou détérioration consécutive à une explosion ou un incendie». L’entreprise de construction Fayolle, chargée des travaux du trottoir en novembre 2016, avait de son côté été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté. GRDF n’est visé par aucun procès.

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