Procès de Donald Trump : Robert de Niro fait la une des journaux à la fin des plaidoiries
Le célèbre acteur s’en est pris à Donald Trump et s’est heurté aux partisans de l’ex-président alors que se déroulait la fin de son procès. Le Jury débutera ses délibérations ce mercredi.
Robert de Niro a fait une apparition remarquée lors des plaidoiries finales du procès de Donald Trump devant le tribunal de Manhattan.
L’acteur a tenu une conférence de presse, et n’a pas hésité à se confronter verbalement aux nombreux partisans de l’ex-président. Des noms d’oiseaux et des mots en F ont volé des deux côtés et ont fait le bonheur des médias.
Il était accompagné de deux policiers, Michael Fannon et Harry Dunn, qui ont défendu le Capitole contre des manifestants le 6 janvier 2021 à Washington.
Selon les médias, cette conférence de presse aurait été organisée par les directeurs de campagne de Joe Biden. L’acteur a toujours été un fervent partisan des démocrates.
« C’est un clown! »
Dans une déclaration choquante, Robert de Niro a déclaré que « Donald Trump n’a rien à faire dans ma ville. Nous, les New-Yorkais, le tolérions quand il n’était qu’un escroc immobilier véreux se faisant passer pour un gros bonnet. Un playboy mordant qui se fraye un chemin dans les tabloïds. C’est un clown. Mais ça personne ne peut diriger le pays, et nous le savons tous.
Mais la majeure partie de la journée s’est déroulée dans la salle d’audience. L’avocat de Donald Trump, Todd Blanche, a plaidé devant le jury « ne pas envoyer son client en prison. »
Selon lui, ce procès « il ne s’agit pas d’un référendum sur les urnes – pour qui vous avez voté en 2016 ou 2020, pour qui vous envisagez de voter en 2024 »« Ce n’est pas de cela qu’il s’agit », a-t-il déclaré.
Le procureur Joshua Steinglass a demandé que Donald Trump soit « reconnu coupable dans l’intérêt de la justice ».
Le Jury débutera donc ses délibérations ce mercredi et tentera de parvenir à un verdict déjà historique. Pour ce faire, il devra répondre à une question : Donald Trump était-il coupable d’avoir falsifié des documents comptables, destinés à dissimuler un versement de 130 000 dollars à l’ancienne actrice porno Stormy Daniels, pour la faire taire ? et ainsi éviter un scandale sexuel lors de sa campagne présidentielle en 2016 ?