Procès de Donald Trump : dernière ligne droite pour l’ancien président américain, place à l’acte d’accusation du procureur et aux plaidoiries de la défense ce mardi
C’est la première fois qu’un président ou ancien président américain est jugé pénalement.
Les procureurs du tribunal de New York, où Donald Trump est jugé au pénal dans l’affaire des pots-de-vin versés à l’ancienne star du porno Stormy Daniels, et les avocats de l’ancien président américain présentent mardi leurs plaidoiries pour convaincre les 12 jurés de la culpabilité ou non de l’affaire. milliardaire.
C’est la première fois qu’un président ou ancien président américain est jugé pénalement. Après six semaines de procès, les procureurs vont tenter de démontrer que l’ancien locataire de la Maison Blanche a illégalement falsifié des documents pour dissimuler les preuves d’un paiement effectué avant l’élection présidentielle de 2016 afin d’acheter le silence de Stormy Daniels.
Ce dernier affirme avoir eu une relation sexuelle dix ans plus tôt avec Donald Trump – une relation que ce dernier nie.
La défense de Donald Trump va tenter de convaincre les jurés que l’ancien président n’est pas coupable « au-delà de tout doute raisonnable », ce qui implique son acquittement.
Discréditer les témoins
L’équipe de Donald Trump a appelé à la barre deux témoins lors du procès au cours duquel le candidat à l’élection présidentielle de novembre n’a pas témoigné.
Les avocats de Donald Trump ont notamment tenté de discréditer le témoignage de Michael Cohen, l’ancien avocat du milliardaire qui aurait payé 130 000 dollars pour acheter le silence de la star du porno.
Lors du contre-interrogatoire, les avocats de Donald Trump ont interrogé Michael Cohen sur ses accusations et peines de prison passées, ses antécédents de mensonge et son animosité persistante envers son ancien client. Michael Cohen a également reconnu avoir volé de l’argent à l’entreprise de Donald Trump.
Agé de 77 ans, l’ancien président risque jusqu’à quatre ans de prison, même si une peine de prison semble peu probable pour une première condamnation.
Trois autres affaires pénales
Une condamnation de Donald Trump ne l’empêcherait cependant pas de se présenter à la présidence ou de devenir président s’il venait à remporter la course qui l’oppose à l’actuel locataire de la Maison Blanche, Joe Biden.
Les deux hommes sont au coude à coude, selon les sondages. Le candidat républicain fait également face à trois autres affaires pénales, liées à ses efforts pour annuler le résultat de l’élection présidentielle contre Joe Biden en 2020 et à sa manipulation de documents gouvernementaux sensibles après avoir quitté ses fonctions en 2021.
Il a dénoncé toutes les poursuites pénales contre lui comme étant destinées à lui nuire politiquement, tout en prévenant qu’il chercherait à retourner le ministère de la Justice contre ses adversaires politiques, dont Joe Biden, s’il revenait à la Maison Blanche.
Aucune de ces trois affaires ne devrait être jugée avant l’élection présidentielle.