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Pro D2 – Oyonnax reste maître à domicile face aux menaçants Biterrois jusqu’au bout

Victoire douloureuse des Oyomen face à Béziers (18-13). Auteurs d’une bonne première période, les locaux ont vu les Héraultais revenir progressivement dans le match. Malgré l’expulsion du capitaine Clément Ancely, les hommes de Pierre Caillet avaient même le ballon du match entre les mains. Oyonnax reste invaincu à domicile, Béziers repart avec un nouveau bonus défensif.

L’US Oyonnax bat Béziers (18-13) dans son stade Charles-Mathon, pour la huitième journée du championnat de Pro D2.

Entre deux équipes aux parcours contrastés en ce début de saison, Aindinois et Héraultais se sont réfugiés dans cette rencontre pour envisager d’autres horizons plus enclins à leurs ambitions. Et les habitants de Biterre n’ont pas tardé à se distinguer. Réau sera le plus rapide sur un rebond anodin après un coup de pied d’Anon, et marquera en force le premier essai de la rencontre (0-7, 2e). Oyonnax a réagi dans la foulée ou presque, un ballon d’école a été réalisé, Durant contrôlera tout et sera propulsé derrière la ligne après cette construction judicieuse (7-7, 8e). Une réaction confirmée quelques minutes plus tard par Lebreton, profitant d’une confusion à Béziers sous un coup de pression et sur laquelle Lebreton se montrera décisif après un renversement opportun (12-7, 18e).

Les Héraultais ont globalement manqué de précision dans le jeu de course, concédant de nombreux turnovers dans les transmissions et montées dans l’axe. Les Oyomen ne se sont pas privés d’une telle aubaine, le buteur Smith ayant inscrit deux fois le score pour des fautes accessibles contre les poteaux (20e et 26e) pour donner un peu plus de profondeur au tableau d’affichage. affichage à la demi-heure (18-7, 30e). L’ASBH a insisté dès la fin du premier acte, dans la foulée Lorre avançant le plus possible sur chaque initiative. Les hommes de Pierre Caillet ne donneront pas suite à leurs intentions, après deux mauls successifs près des lignes et une difficulté dans ce premier acte, de briser la ligne d’avantage avec conséquence.

Béziers confisque le ballon au retour des vestiaires.

Le deuxième acte sera d’un tout autre acabit. Oyonnax n’arrivait plus à être aussi régulier dans le jeu et les Biterrois faisaient les efforts nécessaires sur le terrain et dans les duels pour maintenir la pression. Peu payés au tableau d’affichage, les Héraultais s’en sont d’abord appuyés sur les pieds de Marques pour réduire l’écart (18-10, 58e). Alors que la domination devenait plus outrancière et que les locaux multipliaient les bourdes, les Biterrois terminaient le match à 14 suite au carton rouge d’Ancely à l’heure de jeu. Un coup dur mais pas très bénéfique, puisque les Oyomen déjouaient et Marques ajoutait trois points (18-13, 70e). L’ASBH a riposté, maintenu le suspense et n’a pas été très loin d’aller chercher un succès sur le fil avec des charges de Dreuille et Eru stoppées à chaque fois par la défense locale.

Oyonnax s’est donc imposé face aux Biterrois, dans une rencontre sans grande conviction, ni contente pourtant en hausse. Bien équipé en munitions dans l’ensemble, le réalisme de l’USO a fait des merveilles face à des visiteurs en manque d’inspiration défensive dans le premier acte. La suite des événements et le frisson généré par les visiteurs devraient nous inspirer pour l’avenir. De quoi permettre aux joueurs de Fabien Cibray d’envisager également le prochain déplacement à Aurillac, avec une bonne dose de travail en perspective.

Mauvaise semaine pour l’ASBH. Après les révélations extra-sportives concernant Hans Nkinsi et Taleta Tupuola, le terrain aurait pu permettre un léger répit. Il s’agissait d’un exploit authentique, où les hommes de Pierre Caillet ne parvinrent jamais à marquer cette dernière tentative qui leur tendait les armes. Bousculés en première période, les Biterrois se révoltent malgré une infériorité numérique et ratent le cadre de peu. La double réception de Soyaux-Angoulême et Dax au Stade Raoul-Barrière donnera certainement un aperçu de la suite de la saison des Rouge et Bleu.

Cammile Bussière

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