Pro D2 – « Nous enverrons un wagon de gâteaux basques dans le Cantal », souffle Thomas Hébert (Biarritz)
Le troisième ligne Thomas Hébert a fait preuve de beaucoup de relâchement, après la défaite des Biarrots à Brive. Il faut dire que malgré cela, l’Olympique Biarritz est resté en Pro D2 ce vendredi grâce à la victoire d’Aurillac face à l’US Montalbanaise.
Quel sentiment prévaut après cette défaite, puisque vous êtes toujours en Pro D2 malgré tout ?
De la joie, évidemment, car Aurillac a fait le boulot à notre place. Après, les choses sont restées globalement mitigées, mais les gars ont quand même fait une belle première période. Nous taquinons une équipe qui descend et revendique le top 6.
Dans quel état d’esprit êtes-vous arrivé ?
Nous étions très engagés car nous savions que c’était le match de la mort. Nous voulions seulement compter sur nous-mêmes. En fait, ce n’était pas le cas. Mais nous avions tous les ingrédients en première mi-temps. Selon moi, le cumul d’une saison compliquée s’est fait sentir en seconde période.
Ce est-à-dire ?
L’accumulation émotionnelle, physique…
Saviez-vous pendant le match que vous étiez retenu et si oui, comment cela s’est-il passé ?
Les gars sur le terrain ne l’ont pas su tout de suite. Il est venu petit à petit, du bord jusqu’aux oreilles.
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Etes-vous soulagé ?
Oui. C’est un vrai soulagement car quand on revoit le film de la saison – et je l’ai relu plusieurs fois dans ma tête – c’est une saison qui va nous façonner. Nous en récolterons les fruits et essaierons de ne pas commettre les mêmes erreurs.
Quels avantages ?
Chaud? C’est difficile à dire mais je dirais l’état d’esprit. Nous l’avions, même si parfois nous ne savions pas nous regarder dans les yeux. Le reste je laisse au personnel. Je pense au caractère qui nous a parfois manqué.
Plus jamais ça, en somme ?
Oui, je l’espère. Des saisons comme ça, à Biarritz j’espère qu’on n’en connaîtra qu’une. Et qu’on va s’endurcir, parce qu’on a vécu le pire.
Ce résultat suscite-t-il encore plus de fierté ?
Oui, nous sommes très heureux. Fier, je ne sais pas si c’est le mot. Si nous sommes retenus, ce n’est pas notre faute. Mais c’est un soulagement. Nous enverrons un wagon de gâteaux basques dans le Cantal.