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Pro D2 – « Les membres du staff iront à Béziers », annonce Jean-Noël Spitzer (Vannes) avant la demi-finale

Soucieux de montrer un bon visage à Armandie, l’entraîneur vantons a apprécié l’engagement pris par son équipe. Désormais, la tête est tournée vers cette demi-finale à La Rabine, contre Béziers ou Brive !

Ce sera Béziers ou Brive au menu de la demi-finale.

J’ai vu que c’était arrivé à la dernière minute. J’ai regardé au téléphone. Je n’ai rien à dire à ce sujet. Nous avons tout fait pour être en demi-finale et pour la jouer à domicile. C’est un objectif qui a été atteint. Maintenant, nous allons prendre le temps de nous préparer. Nous partons en stage à La Baule mardi. Nous allons pouvoir nous recentrer sur nous-mêmes. Au-delà de ça, nous avons terminé la phase régulière sur une bonne note avec une équipe remaniée.

Comment analysez-vous ce match à Agen ?

Nous avons déjà subi un coup dur avec la blessure de Grégoire Bazin qui a perturbé notre stratégie. Nous comptions sur lui pour être notre capitaine. Globalement, il y a un bon état d’esprit, mais nous sommes mal sortis de notre camp.

Mais vous prenez quand même un point de bonus défensif.

Oui, cela récompense les garçons parce qu’ils ont fait de bonnes choses. Mais dans nos situations offensives, il aurait fallu la foudre pour briser les plaquages. On a manqué de continuité sur les avancées au milieu de terrain. Les joueurs ont mis beaucoup d’intensité pour un match sans enjeu.

Des performances individuelles ont-elles bousculé la hiérarchie dans votre tête avant la demi-finale ?

En tout cas, j’ai eu des réponses sur l’état d’esprit. Je suis content, les joueurs les plus expérimentés ont joué le jeu. Les jeunes aussi. Je pense à Mézou qui joue tout le match. Nous avons réussi à équilibrer le temps de jeu. Certaines personnes en avaient vraiment besoin parce qu’elles n’en avaient plus depuis un moment. J’ai le sentiment que mardi, on se retrouvera sur une bonne base.

Dans un stade, avec l’ambiance, on se fait une idée plus précise de l’équipe que l’on va affronter

A la mi-temps, vous êtes tout proche du score et Provence Rugby mène. Le dites-vous aux joueurs ?

Oui, nous leur disons. Même si c’est anecdotique, cela donne un peu de sel à la seconde mi-temps. C’est aussi pour ça qu’on prend les points : on voulait aller chercher le résultat. Mais nous avons passé des tests en négociant mal la réception des références.

Qu’en est-il de Jules Le Bail, qui a été expulsé d’urgence ?

Son doigt était disloqué. Ce n’est pas grave mais douloureux car ils ont mis du temps à le remettre en place.

Vous jouez la demi-finale vendredi. Est-ce une bonne nouvelle pour vous ?

C’est plutôt bien. En cas de finale, c’est parfait. Cela fait huit jours. Six jours, c’est court, neuf jours, c’est trop long. Cela donnera également la possibilité à certains membres du personnel de descendre à Béziers pour voir le barrage. Dans un stade, avec l’ambiance, on se fait une idée plus précise de l’équipe que l’on va affronter.

Quel est le programme qui vous attend dans cette préparation ?

Nous allons commencer à Vannes pour avoir une musculation plus qualitative, notamment au niveau de notre matériel. Ensuite, formation plus traditionnelle à La Baule. L’idée est que les joueurs soient entre eux.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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