Pro D2 : « Je lui souhaite bonne chance », la réponse de Jean-François Fonteneau à Jean-Baptiste Aldigé après Agen – Biarritz
Après les propos tenus par Jean-Baptiste Aldigé, le président du SUA n’a pas voulu enflammer la polémique.
Jean-François Fonteneau était forcément déçu ce vendredi au lendemain de la défaite du SUA. « Les garçons veulent gagner des matches. Maintenant, quelque chose est cassé. Depuis Brive, on a du mal à être cohérent sur l’ensemble d’une rencontre», indique le président.
Regrets « pour les supporters »
Avant de préciser : « C’est quand même dommage. On démarre bien ce match. Puis on s’effondre un peu. Nous avons des difficultés dans les zones de ruck, et dans la bagarre du côté collectif. On ne peut pas accabler les joueurs, même si c’est leur responsabilité. »
Jean-François Fonteneau regrette ce troisième revers de la saison à domicile « pour le public et les supporters ». « L’ambiance était superbe. C’est d’autant plus dommage que les supporters et partenaires ne soient pas récompensés. Il y a un grand enthousiasme, il y a toujours quelque chose qui bouge. C’est dommage de ne pas leur donner de la joie dans ce qu’ils font, et j’en suis très triste. »
« Je ne peux pas attendre la saison prochaine »
Pendant quelques jours, les joueurs et le staff vont couper avant de reprendre jeudi. « Tout le monde doit se vider la tête. On va mettre certaines choses en place, car il n’est pas question de lâcher ces deux derniers matches. Les joueurs ont des obligations. Ils doivent jouer jusqu’au bout, puisqu’ils sont payés jusqu’au bout. »
Et le président de poursuivre : « J’attends avec impatience la saison prochaine, mais il faut bien terminer celle-ci. Pour bien commencer la prochaine, il faut bien finir cette saison. » Concernant les propos tenus par Jean-Baptiste Aldigé à l’issue de la rencontre, l’homme fort agenais n’a souhaité « faire aucun commentaire ». «Je lui souhaite bonne chance dans sa nouvelle aventure», vient de dire, malicieusement, le président du SUA, visiblement peu affecté par les propos de son homologue biarritz.