Pro D2 – Ce qu'il faut retenir de la 7e journée : Biarritz et Montauban nouveaux leaders, Oyonnax toujours décevant
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Pro D2 – Ce qu’il faut retenir de la 7e journée : Biarritz et Montauban nouveaux leaders, Oyonnax toujours décevant

Pro D2 – Ce qu’il faut retenir de la 7e journée : Biarritz et Montauban nouveaux leaders, Oyonnax toujours décevant

Dans une autre soirée animée de Pro D2 avec trois victoires à l’extérieur et un nul, Biarritz et Montauban prennent la première place du championnat, Nice sort enfin la tête de l’eau tandis que d’autres s’inquiètent en bas de tableau. De son côté, Oyonnax n’a toujours pas convaincu.

La performance du soir : le FCG, la maîtrise qui s’imposait

Grenoble a parfaitement géré cette soirée avec une prestation collective complète et un buteur qui transformait chaque erreur de Béziers en points pour permettre à son équipe de se mettre à l’abri. Thomas Palmier a inscrit la quasi-totalité des points de son équipe : 20 sur 25 au coup de sifflet final. Finalement, ce FCG a réussi, déjouant complètement les locaux au point de perdre leur sang-froid. En témoignent les nombreux affrontements sans intérêt dans ce match. Le doublé de Lorre et l’essai de sirène d’Arroyo n’y feront rien. Le retard accumulé a été bien trop important pour les hommes de Pierre Caillet qui alternent le chaud et le froid depuis le début de la saison. Béziers s’éloigne du top 6 tandis que Grenoble s’y installe un peu plus confortablement.

« Maîtrise dans beaucoup de choses » @FCGrugby et son entraîneur Patrick Pezery s’imposent 25-22 à Béziers et montent sur le podium de Pro D2 après 7 journées pic.twitter.com/xTSSBMSSM2

– France Bleu Isère (@francebleuisere) 18 octobre 2024

La série du soir : Soyaux se porte toujours bien

Cette équipe de Soyaux-Angoulême n’a décidément pas fini de nous surprendre. Menés à la pause, les hommes d’Alexandre Ruiz n’ont pas montré leur meilleur visage dans les 40 premières minutes, laissant les locaux prendre le dessus. Au retour des vestiaires, ces Angoumoisins ont lancé une nouvelle révolte récompensée par un essai de Masibaka sur ballon porté. Dans toute sa splendeur, le SAXV semblait alors se diriger vers une nouvelle victoire loin de ses bases. Mais malheureusement nous devrons quand même nous contenter d’un match nul. Le deuxième consécutif pour Ben Botica et ses coéquipiers. Malgré tout, Soyaux prolonge sa bonne série à l’extérieur avec trois victoires et un nul. Pour entrer définitivement dans la course au top 6, il ne reste plus qu’à gagner chez soi, aussi étrange que cela puisse paraître…

Gestes du soir : la bonne Fortune(l) de Montauban

Montauban s’est offert une nouvelle victoire loin de chez lui grâce à une première mi-temps plutôt maîtrisée, des individualités et des jeux au pied… Et oui Jérôme Bosviel est toujours de la partie mais ce n’est pas lui qui a lancé les hostilités. Tout a commencé en réalité avec deux pénalités de plus de 50 mètres de Thomas Larregain en grande forme pour son retour sur le terrain. L’arrière montalbanais a permis à son équipe de rentrer aux vestiaires avec 7 points d’avance, bien aidé par un drop de Thomas Fortunel un peu plus tôt. Dans une seconde période plus tendue, ce même Fortunel a inscrit trois points précieux pour revenir à 28-19 après l’essai drômois. Un écart au score qui n’était pas vraiment du goût de Jérôme Bosviel qui a claqué un drop de plus de 40 mètres dont lui seul a le secret. Et pour finir en beauté, « Fortu » a servi Espeut d’une passe au pied, prolongée… au pied par le centre montalban qui inscrit l’ultime essai de cette rencontre. Cerise sur le gâteau, l’ouvreur de l’USM a réalisé une ultime conversion de corner pour s’imposer 32-31. Vous l’aurez compris, Montauban tient toujours son arme fatale et grimpe à la première place du classement avec Biarritz.

Jérôme Bosviel et ses équipiers prennent la tête du classement.
Icon Sport – Alexandre Dimou

L’exploit : Nice sort la tête de l’eau

On ne va pas se mentir, ceux qui ont raté les 40 premières minutes de cette rencontre n’ont en réalité rien raté. Un mauvais 3-3 à la pause et un match très peu excitant. Mais il parait qu’il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et cet Aurillac – Nice confirme une fois de plus le proverbe. En seconde période, l’équipe promue s’est réveillée, profitant pleinement de sa supériorité numérique après un carton jaune de Delarue pour face-à-face dans une mêlée. La suite a été plus complexe avec un regain d’énergie des Aurillacois piqués. Mais ensuite, les locaux ne feront que confirmer un début de saison inquiétant en s’effondrant complètement face à des Niçois qui ont encore une fois montré leur caractère en inscrivant deux essais coup sur coup. Un deuxième succès loin de leurs bases ce qui permet aux coéquipiers de Paul Auradou de sortir de la zone rouge, contrairement au Stade Aurillacois qui s’y enfonce aux côtés de Valence Romans.

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L’essai du soir : Biarritz, bons pieds, bon œil

On jouait la 55e minute de jeu, et le BO avait deux points de retard face à Agen réduit à quatorze. Les Biarrots allaient parfaitement gérer cette supériorité numérique, en s’attaquant aux outsiders. Thomas Dolhagaray leva les yeux et vit que son ailier Zach Kiribige était seul sur son aile. Il lui a ensuite donné un coup de pied dans sa zone de terrain, que l’Anglais a récupéré après un rebond. Plutôt que de se lancer dans une confrontation physique face à Franck Pourteau, l’ancien joueur des Wasps utiliserait à son tour son pied, d’un beau petit pronation, pour aller s’étaler dans l’en-but agenais. Avec cet essai, Biarritz prenait l’avantage pour la première fois de la soirée, et ne le lâcherait plus. Grâce à un nouvel essai de Kiribige, les Basques allaient s’imposer (30-26) pour prendre la tête de la Pro D2, à égalité avec Montauban.

L’anomalie du soir : Oyonnax n’y arrive toujours pas en extérieur

Après les sept premières journées de Pro D2, une seule équipe n’a pas réussi à prendre le moindre point à ses bases : Oyonnax. Une statistique qui peut surprendre, tant l’ancien pensionnaire de Top 14 semble capable de mieux performer en Pro D2. Mais dans les Landes, comme depuis le début de la saison, les hommes de Joe El Abd n’ont pas réussi à marquer quand ils en ont eu l’occasion, notamment avec un lancer erroné à cinq mètres de la ligne dacquoise alors que les deux équipes étaient à égalité. Il n’en fallait pas beaucoup à Dax pour faire payer à Oyo son manque d’efficacité. D’abord par un ballon porté destructeur, puis par deux essais coup sur coup qui ont permis aux joueurs de Jeff Dubois de disposer d’un bonus offensif temporaire après une demi-heure de jeu. Si les Rouge et Blanc ont légèrement ralenti, perdant ce point de bonus supplémentaire, ils n’ont cependant jamais été mis en danger par la remontée de l’Aindinoise, s’imposant 25-15. Pour Oyo, ce nouvel accroc loin de Mathon le fait glisser au classementà la douzième place.

Joueur de la soirée : Willie Du Plessis, la classe est éternelle

D’entrée de jeu, l’ouvreur a placé le ballon dans les bras de son ailier Alexandre De Nardi pour inscrire le premier et unique essai montois de la soirée. Une belle manière d’ouvrir le score pour une équipe de Mont-de-Marsan qui se devait de s’imposer pour éviter de sombrer dans une spirale négative. Quelle est la prochaine étape ? 17 points en plus, tous marqués par la botte de la première mi-temps pour une victoire sans bonus de chaque côté (22-14). Le 10 casqué a guidé son équipe vers une victoire capitale, dans un match entre deux équipes qui ont raté leur entame de championnat. Mais avec un Du Plessis de ce niveau, tant dans le jeu que face aux perches, on voit mal les Landais rester coincés en bas de classement trop longtemps.

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