On a appris mardi que le milliardaire Pierre-Edouard Stérin était l’un des garants du nouveau projet de Biarritz. Celui-ci est arrivé dans le dossier de reprise via la mairie de Biarritz.
Mardi soir, les repreneurs de l’Olympic Biarritz – Shaun Hegarty, Flip van der Merwe et Marc Baget – ont levé le voile sur une grande partie de leur business plan et dévoilé les noms des entrepreneurs qui soutiendraient leur projet dans les années à venir. Quelques heures plus tôt, Hegarty avait d’ailleurs présenté son dossier à l’Autorité de régulation du rugby, a priori rassurée par les garanties bancaires alors avancées par l’ancien trois-quarts centre du club basque, pour l’occasion accompagné d’Arnaud Dubois et Christophe Cariou-Martin, deux avocats qui rejoindront également le conseil d’administration du club basque. « A2R » s’est alors vu remettre une lettre de garantie émise par la banque Rothschild ainsi que des engagements signés par trois entrepreneurs, Pierre Rondinaud, Pierre Fraidenraich et Pierre-Edouard Stérin.
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Selon toute vraisemblance, ces trois hommes sont arrivés au projet par des voies complètement différentes : Rondineaud (il est le beau-frère de Romain Détré, l’homme d’affaires limougeaud qui a tenté l’année dernière de racheter la BOPB), patron d’une agence de publicité, serait représente Détré lui-même. Pierre Fraidenraich, homme de médias, est « un amoureux du BOPB » (ce sont ses termes) et a donc fait le lien entre le milliardaire Pierre-Edouard Stérin (104e fortune du pays) et les nouveaux repreneurs du club basque. Mais ces gens, venus de mondes différents, pourront-ils coexister ? Et finalement, l’Autorité de régulation française du rugby va-t-elle valider son dossier ? La réponse est attendue d’ici quelques jours mais du côté de la mairie de Biarritz, l’optimisme est désormais de mise.
Maïder Arosteguy, maire de Biarritz : « Nous leur devons une dette de gratitude »
Contactée par nos soins ce jeudi matin, la maire de la ville, Maïder Arosteguy, a confié : « Nous sommes énormément rassurés depuis mardi. Le projet est beau. La mairie travaille avec les acheteurs et les investisseurs dans le calme. C’est d’ailleurs la mairie qui a convaincu M. Stérin, via son ami Pierre Fraidenraich, de rejoindre le projet. Notre des relations remontent déjà à plusieurs mois. Nous avions été contactés par M. Fraidenraich, qui travaille avec M. Stérin, au moment où M. Aldigé avait annoncé vouloir vendre le club. Nous leur devons une dette de gratitude ». Mais qu’en est-il alors de Romain Détré ? Pourquoi n’apparaît-il jamais sous son propre nom ? « Je ne pense pas qu’il le fasse une partie du projet, continua Mme Arosteguy. Mais s’il veut nous rejoindre un jouril peut évidemment faites-le ouvertement. Nous avons beaucoup de respect pour lui « .