Lundi, au lendemain du premier tour des élections législatives, les prix du gaz augmenteront en moyenne de 11,7%, faisant passer la facture annuelle moyenne d’un ménage de 1 060 euros à 1 184 euros. Et ce alors que les prix sur les marchés ne cessent de baisser depuis plusieurs mois. La raison de cette envolée : les tarifs de transport (sur le réseau principal de gaz, constitué des plus grosses canalisations) et les tarifs de distribution (sur le réseau secondaire, raccordement des foyers). Ces péages payés par les fournisseurs pour transporter leur gaz doivent être sérieusement augmentés pour couvrir les investissements nécessaires à l’entretien et à la modernisation des infrastructures.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait annoncé cette mauvaise nouvelle dès le mois de février. Mais le 10 juin, au lendemain des élections européennes, il en précise les contours : le mégawattheure (MWh) va bondir de 13,50 euros, pour s’établir à 129,20 euros.
