Alors que les prix du carburant continuent de baisser au cours de l’année écoulée, les prix à la pompe pourraient bientôt recommencer à augmenter
Comme c’est le cas depuis plusieurs mois, les prix des carburants continuent de baisser ce week-end de l’Assomption, selon les données du ministère de la Transition écologique mises à jour le 9 août.
Ces derniers jours, le prix du gazole se situe en moyenne autour de 1,66 euro le litre en France. L’année dernière, à la même période, il était de 1,82 euro, soit 20 centimes de plus qu’aujourd’hui, indique Progrès. Le diesel atteint ainsi son prix le plus bas depuis mai 2023, lorsque le prix à la pompe était de 1,65 euro par litre.
Le diesel n’est pas le seul, puisque les prix du SP95 (1,77 euro/L), du sans-plomb 95 (1,77 euro/L) et du sans-plomb (1,87 euro/L) sont également en baisse, atteignant leur plus bas niveau depuis début 2024. Certains distributeurs comme Leclerc ont même lancé une opération « carburant à prix coûtant » dans leurs stations-service jusqu’à ce dimanche 18 août.
La situation au Moyen-Orient est préoccupante
Mais ce déclin pourrait ne plus durer très longtemps. Si les prix du pétrole ont chuté vendredi 16 août, en raison d’indicateurs économiques moroses en Chine et de craintes sur la demande américaine, d’autres aléas géopolitiques pourraient les pousser à la hausse. Le premier de ces aléas concerne la situation au Moyen-Orient. Alors que les tensions persistantes entre Israël et le Hamas se sont accentuées ces dernières semaines, une attaque de colons juifs en Cisjordanie a fait un mort et un blessé grave jeudi, soulignent nos confrères.
Si une escalade devait se produire dans la région, l’Iran, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde, serait probablement impliqué, ce qui pourrait provoquer une flambée des prix dans les stations-service.