Grâce à des baisses de prix encore relativement faibles, le marché immobilier des grandes villes connaît une légère reprise d’activité. Les acheteurs négocient de plus en plus et les vendeurs n’imposent plus leurs exigences en raison d’une offre assez large.
Une situation un peu moins dure, mais toujours délicate. C’est la description qu’utilisent tous les professionnels de l’immobilier des grandes villes pour décrire l’état de leurs marchés. Malgré tout, les prix ne s’effondrent pas, mais ils reculent de 0,8 à 9,7 %, avec de fortes baisses enregistrées dans les villes qui avaient le plus profité de la bulle post-confinement. Ainsi à Bordeaux, Lyon ou Nantes, les décotes moyennes tournent autour de 5 % sur un an, et dépassent largement les 10 % pour les biens présentant quelques défauts. Tandis qu’à Marseille, Strasbourg ou Toulouse, l’érosion moyenne est plus faible, autour de 1 %.
Outre cette différence géographique, le marché devient également plus hétérogène au sein d’une même aire urbaine. Car les propriétaires de logements situés dans des zones moins prisées, ou de biens de petite et moyenne taille, sont beaucoup plus raisonnables lorsqu’ils les mettent en vente. Leurs prix, plus en phase avec le pouvoir d’achat des acquéreurs locaux, ont permis…
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