ENQUÊTE – Ces institutions, qui enseignent volontiers les théories les plus radicales sur l’identité ou la race, ont vu leurs étudiants retourner ces discours contre eux en les appliquant, parfois de manière extrêmement violente, au conflit israélo-palestinien.
Correspondant à Washington
Les manifestations pro-palestiniennes se poursuivent sur les campus américains, malgré les mesures prises pour les endiguer. Partout aux États-Unis, les universités ont multiplié les actions pour tenter de rétablir le calme. Mais la répression semble plutôt avoir contribué à accroître la mobilisation des étudiants.
A l’université de Columbia à New York, où la nouvelle vague de manifestations pro-palestiniennes a débuté il y a une dizaine de jours, la direction hésite à appeler à nouveau la police. Après une première intervention de la police sur le campus, qui a démonté le village de tentes dressé sur la pelouse et arrêté une centaine de manifestants, les tentes sont réapparues et les manifestations ont repris. Depuis, la Colombie a entamé des négociations, mais qui restent pour l’instant peu fructueuses. « Le dialogue entre les responsables de l’université et les organisateurs étudiants se poursuit »précise un communiqué de l’université…