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les familles des otages du Hamas continuent de manifester pour exiger leur libération et la fin de la guerre

Alors que le Hamas a publié une nouvelle vidéo montrant deux otages israéliens capturés le 7 octobre, à Tel-Aviv les familles des victimes ont de nouveau manifesté samedi pour demander aux autorités israéliennes de parvenir rapidement à un accord.

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Des proches d'otages se sont rassemblés samedi 27 avril à Tel-Aviv pour protester contre le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahou et réclamer la fin des attaques israéliennes sur Gaza ainsi que le retour immédiat de leurs proches.  (MOSTAFA ALKHAROUF / ANADOLU via AFP)

Israël attend la réponse du Hamas à sa proposition de trêve. Le mouvement palestinien a annoncé samedi 27 avril qu’il « étudiait » cette offre d’Israël, mais comme pour ajouter un peu plus de pression sur les négociateurs, le Hamas a également publié une nouvelle vidéo d’otage samedi soir, le deuxième de la semaine. Sur ces images, on peut voir les otages Omri Mirane et Keith Siegel. Une vidéo qui a été diffusée samedi soir lors d’une nouvelle manifestation de familles d’otages à Tel-Aviv.

Dani Mirane, le père d’Omri Mirane, s’exprimait avec les yeux rouges et une longue barbe qu’il a décidé de ne pas tailler jusqu’à la libération des otages. Il exige une trêve. Deux heures auparavant, il avait vu pour la première fois depuis le 7 octobre le visage de son fils Omri, dans la vidéo publiée par le Hamas. « D’un côté, on est très heureux de voir qu’ils sont vivants, mais d’un autre côté, on voit dans leurs yeux qu’ils souffrent »il témoigne.

« Résolvez simplement cette situation »

Michael Levy, le petit frère d’Or, également otage à Gaza, est un signe d’espoir. «Je pense que la seule solution est un accord. J’essaie de ne pas me demander à qui revient la faute, je veux juste résoudre cette situation”il plaide. Dans le public, Sheked est en larmes. Elle ressent de la peur, mais aussi de la colère, face aux milliers de manifestants à travers le monde qui, selon elle, défendent la Palestine mais crachent sur Israël.

« Ici, nous demandons que la guerre s’arrête, qu’il y ait un accord et que les gens reviennent. Et malgré cela, la planète nous considère comme des agresseurs. Et c’est très dur. »

Sheked, un manifestant

sur franceinfo

La manifestation se termine par les noms des otages, lentement répertoriés. Il y en a encore 133 aux mains du Hamas.

Une nouvelle manifestation des Israéliens pour réclamer la libération des otages : reportage de Thibault Lefèvre

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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