Preview : Avoué nous a envoûtés lors d'une présentation
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Preview : Avoué nous a envoûtés lors d’une présentation

Preview : Avoué nous a envoûtés lors d’une présentation

Cette démo, organisée à l’occasion de la Paris Games Week le même construire cette Gamescom 2024, vous la connaissez peut-être déjà grâce aux écrits de nos confrères. Mais permettez-moi de partager mon expérience personnelle. Déclaré vient de dévoiler ici une quête secondaire ajustée pour l’occasion. Les ennemis étaient relativement faibles (sauf lors des combats de boss), notre avatar était plutôt bien construit. Je pouvais choisir entre le barbare, le sorcier et le rôdeur ; pas très friand d’Harry Potter, mais très favorable aux personnages complexes, je me suis vite tourné vers le magicien et sa baguette magique.

Son des baguettes magiques, devrais-je ajouter. Car si les comparaisons avec The Elder Scrolls V : Skyrim abondent dans la section commentaires du trailer, Déclaré aime bousculer nos a priori. Pour créer un sorcier, par exemple, améliorez simplement les statistiques pertinentes, puis équipez-vous d’une baguette dans la main droite et d’un tome arcanique dans la main gauche ; la baguette définit les attaques de base (ainsi que les éventuels bonus passifs), le tome définit nos capacités actives. Et on peut échanger avec un autre chargement à tout moment. Vous pouvez également manier deux baguettes à la fois si vous en avez envie. Ici, un tome était plutôt polyvalent, avec quatre sorts élémentaires différents, tandis que le deuxième tome permettait principalement d’invoquer des sceptres arcaniques et des lances aux propriétés magiques pour combattre au corps à corps. Plutôt original, vous en conviendrez.

  • Lire aussi | Notre entretien avec Carrie Patel et Berto Ritger, créateurs d’Avowed

Déclaré promet en effet une grande liberté ludique, et cela se découvre assez rapidement dans la quête secondaire proposée. Nous explorons les ruines découvertes dans les Terres Vivantes à la poursuite d’une expédition de colons. Si l’on découvre quelques traces des soldats envoyés, c’est surtout l’ascète Sargamis, descendant du dieu détesté Eothas, qui nous attend dans un petit temple de bric et de broc. On apprend vite qu’une relique sacrée se trouve au fond des ruines, que nos confrères colons recherchaient ladite relique, et que l’ami (ou l’ennemi ?) Sargamis aimerait beaucoup se procurer cet artefact sacré pour ses propres projets, notamment pour compléter une statue automate de son dieu. Les vétérans de Piliers de l’éternité aura fortement réagi à la mention d’Eothas ; On évitera de préciser pourquoi, histoire de préserver la surprise des néophytes, mais disons que la rencontre est loin d’être anodine.

La structure de ce petit donjon s’avère relativement classique : on descend jusqu’à retrouver la relique en battant des ennemis, un combat de pseudo-boss nous draine de quelques potions de santé, puis on remonte à Sargamis via un chemin alternatif – ici , dans ce cas, un glissement de terrain a bloqué notre accès à la théâtralité. Déclaré rappelle toujours Bordeciel dans sa manière d’aborder les espaces, où l’on peut grimper plein de choses sans grand intérêt, mais surtout fouiller dans les coins pour dénicher d’épais volumes poussiéreux répertoriant à la fois des poèmes anciens et la recette de la parfaite blanquette de veau. Des coffres rythment notre découverte des lieux. Dans le cadre de cette démo, il est difficile de juger de la pertinence du butinvous pouvez imaginer.

Jamais ostentatoire, la direction artistique d’Avowed y retrouve un certain charme.

A défaut de jouer une partition totalement nouvelle, Déclaré se défend plutôt bien dans le genre, notamment grâce à la liberté d’approche des combats avec de bonnes interactions systémiques. Dans les cavernes englouties des îles vivantes, l’utilisation de sorts de foudre permet souvent d’éliminer des vagues d’ennemis alors qu’ils se trouvent dans les nombreuses flaques d’eau. Manipuler les éléments permet également de débloquer certains passages secrets ; Obsidian joue la sécurité avec un système d’icônes qui indique rapidement quel élément utiliser pour une interaction donnée. Il est surtout pratique de rappeler que notre compagnon connaît aussi les sortilèges, et qu’il peut donc nous aider. Un menu radial permet de donner quelques ordres à votre compagnon, ce qui est très utile en combat, où l’on peut facilement se laisser déborder autrement – surtout lorsqu’on est un mage frêle incapable de bloquer les attaques.

Nous pouvons choisir d’ignorer complètement Sargamis et sa relique, ou suivre son illusion religieuse en lui apportant son fragment d’os divin. Comme c’est souvent le cas avec Obsidian, la conclusion peut être soit un duel à mort, soit une poignée de main chaleureuse selon les options de dialogue choisies, qui dépendent en partie de vos statistiques, compétences et traits de caractère. Ainsi, un mage peut comprendre ce que prépare Sargamis et le confronter s’il n’est pas d’accord avec ses objectifs. Et puisqu’on est vraiment à Obsidian, les joueurs malins peuvent simplement pousser Sargamis au suicide pour piller son cadavre sans avoir à se fatiguer. C’est brut, c’est audacieux, c’est l’esprit de Fallout : New Vegas ; C’est juste du bonheur à ce niveau.

Quitter la version mobile