« Prêt à tout, mais seulement en paroles » : les accords d’Istanbul auraient-ils pu mettre fin à la guerre en Ukraine ?
Un jour, Andreï Kolesnikov, qui est sans doute le reporter le plus bavard du club très fermé du « pool présidentiel » russe, expliquait que pour savoir ce que pense réellement Vladimir Poutine, il fallait écouter ce que son plus fidèle allié – pour ne pas dire vassal – dit. – Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis près de trente ans en Biélorussie. Et il se trouve que c’est ce dernier qui a évoqué le premier ces fameux accords d’Istanbul qui pourraient, dès le printemps 2022, « mettre fin à la guerre ».
S’exprimant à la télévision russe le 14 juin 2023, le président biélorusse a affirmé qu’il avait eu le texte de cet accord entre les mains – et qu’il était particulièrement favorable à la partie ukrainienne, selon lui. « Si les Russes le voyaient aujourd’hui, ils ne le croiraient pas. Ce n’était absolument pas dans leur intérêt. Mais Moscou a dit oui », a-t-il poursuivi. Selon lui, les deux parties étaient sur le point de signer la paix lorsque Volodymyr Zelensky s’est retiré à la dernière minute. « Sous la pression de ses mentors occidentaux », précise-t-il, explication qui deviendra le mantra de la propagande russe.
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