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Pression des parents, culture de l’excuse… Pourquoi les enseignants ne parviennent plus à sanctionner leurs élèves

DÉCRYPTION – Alors que le Premier ministre Gabriel Attal a appelé fin avril à un « élan d’autorité », nombreux sont ceux qui rencontrent au quotidien des difficultés à faire respecter l’ordre dans les salles de classe.

Mélanie, enseignante dans un lycée général et technologique des Hauts-de-Seine, se réjouit d’avoir un nouveau proviseur déterminé à serrer la vis. «  Il passe par des conseils de discipline, une quarantaine depuis le début de l’année. Il est partout, dans les couloirs, à l’entrée, à la sortie, et il ne laisse absolument rien passer, pas même une casquette sur la tête. » Mais au quotidien, ce sont les téléphones portables qui perturbent le plus ses cours. «  Je n’ai pas le droit de les confisquer. Je les mets simplement sur mon bureau et je les rends à la fin, elle soupire. Le pire c’est cette mode « BeReal » : les élèves s’amusent à prendre des photos à heure fixe. » Elle affirme cependant qu’aujourd’hui : «  le « no wave », c’est fini ! »

Il y a plus de cinquante ans, Mai 68 voulait enfoncer l’autorité sur le terrain. Aujourd’hui, même la gauche réclame davantage d’« assistants pédagogiques ». Les enseignants, qui en un siècle sont passés de hussards à martyrs de la République, sont…

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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