Donald Trump a multiplié les insultes et les mensonges à l’égard de Kamala Harris lors de ces derniers meetings.
Il a notamment déclaré à plusieurs reprises qu’elle était « stupide » ou « folle ».
Une rhétorique de plus en plus violente à mesure que la date des élections approche.
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Élection présidentielle américaine
« Ce soir, j’ai enfreint ma règle. »Donald Trump s’est à peine excusé le 19 octobre. Lors de son meeting en Pennsylvanie, le candidat a une nouvelle fois évoqué la lettre qu’il a reçue de l’évangélique Franklin Graham l’invitant à soigner son langage. Car lors de cet événement, la républicaine en campagne pour l’élection présidentielle américaine a multiplié les insultes envers Kamala Harris, affirmant qu’elle était « Je suis**** vice-président » « le pire vice-président ».
Insultes et fausses accusations
Des attaques violentes qui se multiplient ces derniers jours, à l’approche de la date des élections. Ce mardi 22 octobre, l’ancien président des Etats-Unis a réitéré ses attaques contre son adversaire. Lors d’une réunion publique à Miami, en Floride, il a déclaré qu’elle « le pire »qu’elle était « lent » ou encore, qu’elle avait un « Faible QI ». « La femme est la pire. Je veux dire, c’est juste incroyable »a ajouté Donald Trump. Insultes qui se sont poursuivies le soir même, devant une foule de partisans, la candidate républicaine traitant Kamala Harris de « stupide » ou« aliéné ».
Il a également suggéré à tort qu’une chaîne avait coupé l’une des interviews de la vice-présidente, prétendument parce qu’elle avait donné une mauvaise réponse. « Elle a donné une réponse si mauvaise qu’ils l’ont modifiée. Ils l’ont supprimé.a-t-il assuré. L’émission en question a publié un communiqué expliquant que si l’interview avait été coupée, c’était pour des raisons de longueur. « Elle ne savait pas où elle allait. »a poursuivi Donald Trump. « Est-ce qu’elle a bu ? Est-ce qu’elle s’est droguée ? »a-t-il encore laissé entendre. Le milliardaire républicain décrit aussi régulièrement Kamala Harris comme étant une « fasciste » mais aussi un « Marxiste » ou un « Communiste ».
Si le langage de Donald Trump a souvent choqué, le milliardaire s’était jusqu’alors abstenu d’être cru publiquement en tant que président ou en tant que candidat. Une posture qu’il semble abandonner. Le candidat apparaît bien plus en colère depuis que Kamala Harris a remplacé Joe Biden dans la course à la présidentielle, notent plusieurs médias américains, dont le New York Times.
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« On transgresse jusqu’au bout et en même temps on se rapproche des gens »analyse François Clemenceau sur LCI, à propos de l’usage de cette vulgarité par Donald Trump, alors que la course à la présidentielle est extrêmement serrée et qu’aucun candidat ne parvient à se démarquer dans les Etats clés, selon les sondages.
Côté démocrate, Kamala Harris a de son côté estimé que Donald Trump était un « fasciste »lors d’une réunion publique en Pennsylvanie. Plus tôt, elle avait déclaré qu’il était « de plus en plus déséquilibré » et je cherche un « pouvoir absolu ». Barack Obama, lors d’une réunion aux côtés de Tim Walz ce mardi à Détroit, dans le Michigan, a tenté de calmer le jeu. « Ne huez pas, votez »a-t-il insisté devant la foule des partisans démocrates, à une fin de campagne déjà amère.