Joe Biden est arrivé au pouvoir en janvier 2021, à un moment très délicat pour la première économie mondiale, qui sortait à peine du Covid. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le bilan est plutôt très positif.
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Lorsque Joe Biden est arrivé à la Maison Blanche en janvier 2021, l’Amérique sortait à peine du Covid. Pour relancer l’économie, le démocrate a immédiatement fait voter par le Congrès un plan de soutien XXL de 1 900 milliards de dollars, qui prévoyait d’envoyer des chèques à 90 millions d’Américains. S’en est suivi un autre plan, tout aussi massif, destiné cette fois à financer les infrastructures vieillissantes du pays.
Un formidable coup d’accélérateur à la croissance, qui bondit de 5,7% cette année-là. Mais cette surchauffe provoque une envolée de l’inflation, que la banque centrale américaine – la Fed – tente de ralentir en augmentant drastiquement ses taux d’intérêt, sans toutefois casser la croissance, qui fait encore preuve aujourd’hui d’une incroyable résilience.
Mais Joe Biden à la Maison Blanche, c’est aussi l' »Inflation Reduction Act », texte économique majeur de son mandat. En 2022, Joe Biden a promulgué l’IRA, dont l’objectif premier n’est pas de faire baisser l’inflation, mais de doper l’investissement dans les industries vertes sur le sol américain, via des crédits d’impôts pour les entreprises, mais aussi pour les particuliers lors de l’achat de véhicules électriques. Avec l’IRA, le gouvernement fédéral ouvre les vannes du financement, à condition de produire aux Etats-Unis.
Cette « loi de réduction de l’inflation » est couplée à une « loi sur les puces », axée sur les semi-conducteurs, pour faire revenir les usines de puces d’Asie, particulièrement vitales à l’ère de l’intelligence artificielle. A ce jour, les grands constructeurs ont réagi et promis d’investir quelque 877 milliards de dollars dans la production de semi-conducteurs et de batteries pour véhicules électriques.
Les marchés boursiers sous Joe Biden n’ont cessé de battre record sur record. Joe Biden n’a jamais été du genre à afficher les exploits de Wall Street sur X comme l’a fait Donald Trump, pourtant il aurait pu le faire. Depuis le début de son mandat, l’indice Dow Jones des valeurs industrielles est passé de 31 000 à 40 000 points, soit un bond de près de 30 %. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, fait encore mieux avec +35 %. Une performance due à la santé insolente des stars de la tech, Apple et Nvidia en tête, qui n’ont jamais été en aussi bonne forme que sous la présidence Biden.