Dans un message adressé aux syndicats de pharmaciens, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé ce report, motivé par des contraintes techniques.
Un problème d’équipement dans les pharmacies
En effet, comme l’explique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 7 000 pharmacies ne sont pas encore équipées pour lire les QR codes intégrés aux nouvelles ordonnances numériques. » Sans cet outil, le pharmacien ne pourra pas valider l’ordonnance et devra demander au prescripteur de lui fournir une version papier ou orienter le patient ailleurs. »
Cependant, une obligation légale impose aux pharmacies d’être équipées pour lire les QR codes d’ici 1euh Janvier 2025.
Une période transitoire jusqu’en mars 2025
Jusqu’à l’échéance de mars, les médecins pourront continuer à prescrire du tramadol, de la codéine et de la dihydrocodéine via les prescriptions traditionnelles. Cela donne aux pharmacies un délai supplémentaire pour s’équiper et se familiariser avec les nouvelles technologies nécessaires. Cette décision, jugée « judicieuse » par les syndicats, permettra d’éviter les interruptions dans la prise en charge des patients, tout en assurant une transition plus fluide vers le système de prescription numérique sécurisé.
Malgré ce retard, l’ANSM reste déterminée à renforcer la sécurité des prescriptions de ces substances sensibles, marquant ainsi une étape importante dans la lutte contre les mésusages et les abus de drogues.