Près de la moitié des inscrits souhaitent abandonner leurs études en cours d’année
Une étude de la Fage (fédération des associations générales étudiantes), publiée par France Info, révèle le manque d’efficacité de la réforme de 2020. Avec deux voies d’accès aux études de médecine, ses « objectifs principaux étaient l’amélioration de la réussite des étudiants, la réduction des risques psychosociaux et la diversification des profils des étudiants ». Mais le succès est loin d’être là.
Car selon l’étude, « la pression et le rythme » de « ces formations poussent les étudiants à envisager d’arrêter leurs études ». Pire, 42 % « ont envie (d’abandonner) en cours d’année ». Par ailleurs, 81 % des étudiants de première année apparaissent plus « stressés » depuis leur entrée dans les deux filières proposées : le Pass (parcours spécifique d’accès à la santé) ou le LAS (licence d’accès à la santé).
Un écart de niveau important
Dans le détail, cette réforme a permis aux étudiants qui n’avaient pas pu accéder à la deuxième année de médecine de s’orienter vers le LAS (licence d’accès) afin de faciliter la continuité des études dans ce domaine.
Mais, toujours selon l’enquête Fage, une trop grande différence de niveau persiste entre les deux voies d’accès. En conséquence, la Fédération des associations générales d’étudiants exige « un parcours unique en études de santé constitué d’une licence » avec un parcours « comprenant (les deux) unités permettant la poursuite d’études » en deuxième année ainsi que des « unités d’enseignement » permettant aux inscrits de faire un choix différent.
Notre dossier « médecine »
Dans ce dossier, la question de la santé mentale est également centrale. En effet, l’association demande au gouvernement de prendre en compte « la santé mentale des étudiants dans le prochain modèle de réforme », ainsi que d’augmenter « le nombre de places en deuxième année » et un meilleur accompagnement des étudiants.