L’intelligence artificielle (IA) ne nous tuera peut-être pas. Mais ce qui est sûr, c’est que cela obligera les entreprises et les salariés à se réinventer. Une réinvention à la fois profonde et rapide qui pourrait poser quelques problèmes que les groupes devraient chercher à résoudre dès maintenant s’ils ne veulent pas que cette période de transition potentiellement bénéfique soit aussi et surtout douloureuse.
Les conclusions du dernier rapport du McKinsey Global Institute (« Un nouvel avenir pour le travail : la course au déploiement de l’IA et à la montée en compétences en Europe et au-delà ») sont claires : d’ici 2030, selon un scénario dit « moyen », 27 % des heures travaillés en Europe pourraient être automatisés à l’aide de technologies d’IA générative. Nous atteindrions même 45 % d’ici 2035.