C’est dans cette propriété de l’arrière-pays cannois que les cadavres des félins ont été découverts par les gendarmes, après une plainte déposée par une association de protection des animaux.
Le Figaro Nice
Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 2h30, un incendie s’est déclaré dans une propriété à La Roquette-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), dans l’arrière-pays cannois. Les pompiers ont été alertés par un voisin. Sur place, les 22 pompiers mobilisés sont parvenus à maîtriser les flammes à l’aide de seulement deux lances. Et pour cause, la petite habitation dévorée par l’incendie n’était autre qu’un mobil-home. Malheureusement, les secours n’ont rien pu faire pour sauver son occupant, un sexagénaire. Son décès a été constaté sur place par un médecin.
L’histoire, bien que tragique, aurait pu s’arrêter là. Ce serait oublier que quelques mois plus tôt, le même lieu avait déjà été marqué par une découverte morbide. C’est dans cette propriété, surnommée « la maison de l’horreur », que les cadavres de 117 chats ont été découverts le 6 février par les gendarmes dans le cadre d’une perquisition, après qu’une plainte ait été déposée. par une association de protection des animaux. Les pauvres animaux étaient enterrés sous des tuiles (une cinquantaine) ou entassés dans un congélateur (une soixantaine). Une quarantaine de félins étaient encore en vie, mais tous souffrant de maladies.
Un procès en juin
Le sexagénaire, un certain Guy V., a alors été interpellé et placé en garde à vue. Il devait être jugé devant le tribunal correctionnel de Grasse en juin prochain pour le délit d’abandon volontaire, de privation de soins d’un animal domestique apprivoisé ou captif et de placement ou de maintien d’un animal domestique dans un habitat, un environnement ou une installation pouvant être à l’origine d’un accident. de souffrance. Une nouvelle enquête a donc été ouverte par le parquet de Grasse, pour déterminer les causes de son décès et de l’incendie dont l’origine reste à ce stade inconnue.