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Près de 9,7 millions d’Ile-de-France sont exposés à une pollution sonore et atmosphérique qui « dépasse largement » les recommandations de l’OMS

Dans le quartier d'affaires de La Défense, à l'ouest de Paris, le 16 octobre 2020.

Près de 9,7 millions de Franciliens, soit 80 % de la population francilienne, seraient simultanément exposés à des niveaux de pollution atmosphérique et sonore qui « fortement dépasser » Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alertent Airparif et Bruitparif, les deux organismes chargés de surveiller la qualité de l’air et le bruit dans un rapport inédit publié mardi 28 mai.

C’est la première fois que les deux observatoires réalisent une cartographie croisée des pollutions atmosphériques et sonores au sein de la région la plus peuplée de France. La métropole du Grand Paris concentre 86% des personnes à risque dit « très dégradé » en raison du bruit lié aux transports (grands axes routiers, aéroports, voies ferrées), à la pollution atmosphérique ou aux deux.

Cette cartographie révèle que 487 communes (38% des communes d’Ile-de-France) sont particulièrement exposées à ces deux pollutions : plus de la moitié de leur population est simultanément exposée à une qualité de l’air jugée « dégradé » et aux niveaux de bruit considérés « important ». Une grande partie de ces communautés est située dans ce que l’on appelle le cœur dense de la métropole parisienne : Paris et les villes de petite couronne ; et pour ces derniers, notamment ceux situés à proximité des aéroports Charles-de-Gaulle et Orly.

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Une double pénalité qui s’explique assez facilement : plus on habite à proximité d’un grand axe de circulation, plus on est exposé à la fois au bruit et à la pollution (émissions de particules fines et d’oxydes d’azote) générées par un trafic automobile encore largement dominé par les moteurs thermiques (essence). et diesel). Cependant, avec plus de 40 000 kilomètres de routes, dont plus de 1 000 kilomètres d’autoroutes et de voies rapides, l’Île-de-France est sillonnée par le premier réseau routier de France.

Limites réglementaires dépassées

Les situations les plus critiques (zones rouges) se situent principalement à proximité directe (100 à 200 mètres) des grands axes routiers. A Paris et dans les villes voisines, le périphérique est évidemment une source de nuisance importante, mais d’autres axes routiers de la capitale sont également rouge vif : les portes, les grandes places, les boulevards des maréchaux, ou encore les voies de la berge. toujours ouvert à la circulation.

Les aéroports Charles-de-Gaulle et Orly constituent également une source de nuisances importante pour les riverains et les zones fortement survolées. Outre les avions, toute activité aéroportuaire entraîne des désagréments.

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Cammile Bussière

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