Près de 500 morts après les frappes israéliennes les plus intenses depuis un an, la communauté internationale inquiète

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, par l’intermédiaire de son porte-parole, s’est dit « très gravement préoccupé » par le nombre de victimes civiles au Liban.

« Le Secrétaire général est très gravement préoccupé par l’escalade de la situation le long de la Ligne bleue et par le grand nombre de victimes civiles, y compris des enfants et des femmes, signalées par les autorités libanaises », a indiqué un communiqué.

Face à la situation au Liban, Paris demande une « réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU » « cette semaine », comme l’a annoncé à la tribune Jean-Noël Barrot, le nouveau chef de la diplomatie française.

Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a averti lundi que le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais menaçait de plonger le Moyen-Orient dans une « guerre totale ».

« Je peux dire que nous sommes presque au bord d’une guerre totale », a déclaré le diplomate, qui devait assister plus tard dans la soirée à une réunion des pays du G7 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Bonjour à tous, et bienvenue dans cette émission en direct consacrée à l’actualité très tendue au Moyen-Orient. Les frappes israéliennes contre le Hezbollah libanais, soutenu par l’Iran, ont fait près de 500 morts ce lundi au Liban, qui a vécu sa journée la plus meurtrière depuis près d’un an d’échanges de tirs entre les deux camps en marge de la guerre à Gaza.