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Près de 4 Canadiens sur 5 s’opposent aux pourboires dans les restaurants fast-food

Est-il approprié pour un employé d’un restaurant de restauration rapide de demander un pourboire à ses clients ? Selon la grande majorité des citoyens canadiens, la réponse est non.

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C’est du moins ce que révèle un sondage de Narrative Research, selon lequel 79 % des Canadiens trouvent une telle demande inappropriée.

Plusieurs chaînes de restaurants ont discrètement commencé à demander des pourboires sur leurs machines Interac, notamment Starbucks et Subway.

Outre les restaurants de restauration rapide, les répondants ne sont pas d’accord avec le fait de donner de l’argent pour le ramassage en épicerie (20 %), les plats à emporter au restaurant (19 %) et le commerce de détail (7 %).

La réponse est très différente pour les restaurants avec service à table, où près de quatre personnes sur cinq estiment qu’il est approprié de demander un pourboire.

Une majorité d’entre eux considère qu’il convient également aux salons de beauté et de coiffure (60%) et aux femmes de ménage dans les hôtels (49%).

Cependant, les répondants restent divisés sur les services de livraison de nourriture comme Uber Eats (47 %) et les cafés (38 %).

Le pourboire fait l’objet de nombreux débats de société au Québec. Plusieurs personnes dénoncent les pourcentages trop élevés. Pour mieux protéger les consommateurs, le gouvernement Legault a annoncé jeudi qu’il proposerait un meilleur encadrement des suggestions de pourboires dans un nouveau projet de loi.

La CAQ souhaite notamment un affichage plus clair des prix à l’épicerie, le calcul des pourboires avant taxes et une augmentation à 15 $ du rabais prévu dans la Politique d’exactitude des prix.

L’enquête a été menée en août dernier et 1 230 Canadiens y ont participé.

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