Premiers tests concluants en vue de la réouverture de la ligne B du métro
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Premiers tests concluants en vue de la réouverture de la ligne B du métro

Premiers tests concluants en vue de la réouverture de la ligne B du métro

La remise en service de la ligne B du métro de Rennes semble être en bonne voie. OK, c’est facile. Mais que dire de plus ? Soucieuse d’informer ses usagers de l’opération de soins apportée à son nouveau métro, la métropole a délivré un nouveau communiqué adressé à la presse locale. On apprend que les équipes sont « pleinement mobilisées » (heureusement non ?) et continuent de travailler au démontage et au remontage des pièces identifiées comme potentiellement défaillantes.

À l’arrêt depuis le 3 janvier et la casse d’une pièce mécanique longtemps restée secrète, la ligne B du métro est promise à une réouverture « au cours du printemps ». Le sera-t-elle ? Impossible à garantir, car ce sera à l’Etat de décider une fois le projet réalisé.

Dans leur communiqué, la métropole, Keolis et Siemens se montrent cependant optimistes quant à la possibilité de rouvrir les équipements comme espéré. « Le processus industriel se poursuit conformément au calendrier annoncé, ce qui permet d’envisager une réouverture de la ligne dans le courant du printemps », assurent les trois parties.

Le premier train a pu rouler !

Sans vraiment avancer, la communauté est confiante car elle a su franchir plusieurs étapes clés. Le premier train remonté a pu rouler (et a fonctionné), et le processus industriel de montage et de démontage des bogies (les chariots qui transportent les trains) a désormais fait ses preuves. Un troisième train est en cours de remontage.

Elle est là !  Au milieu de la photo, la pièce mystère Jennifer devra être changée 100 fois avant de pouvoir redémarrer la ligne B du métro de Rennes.
Elle est là ! Au milieu de la photo, la pièce mystère Jennifer devra être changée 100 fois avant de pouvoir redémarrer la ligne B du métro de Rennes.– Rennes Métropole/Canva

En attendant la remise en service, les experts continuent d’être mobilisés sur l’épineuse question des causes de l’incident. Pour rappel, la ligne B a été victime d’un incendie à l’automne, qui a entraîné une longue interruption de service. Un deuxième incident qui ne semble pas avoir de lien s’est produit le 3 janvier lorsqu’une pièce mystérieuse nommée Jennifer s’est cassée, provoquant l’arrêt d’urgence d’un train.

Keolis, la métropole et Siemens Mobility avaient choisi de remplacer toutes les pièces des trains, soit 100 pièces à changer. Les phases de tests ont été couronnées de succès et trois trains sont désormais traités par semaine. Soyez forts, on voit le bout du tunnel.

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