Iciréalisé par Robert Zemeckis et dirigé par Tom Hanks et Robin Wright, son duo Forrest Gumpest malheureusement massacré par les critiques.
En clair, des réalisateurs de renom semblent s’être fait passer le mot pour tenter de bousculer cette fin d’année 2024. En effet, au milieu de Ridley Scott qui reviendra au cinéma ce 13 novembre avec Gladiateur 2 et Clint Eastwood qui animera les salles à partir du 30 octobre avec son Juré n°2dont les premiers sont sortis, il y aura aussi le nouveau film de Robert Zemeckis dès ce 6 novembre sur grand écran.
Ici – Les plus belles années de notre vie, adapté de la bande dessinée éponyme de Richard McGuire, souvent jugée inadaptable, s’annonce une nouvelle fois comme un immense défi pour le réalisateur. Le film a pour ambition de raconter toute l’histoire de l’humanité à travers un seul plan fixe où défilent le temps, les personnages, les époques… Ici a été présenté en grande pompe lors de l’AFI Fest le 25 octobre et les premiers avis ont suivi sur Internet après la projection n’annonçant rien de glorieux. Revue de presse.
retour vers le passé-présent-futur
« Voir Zemeckis et le directeur de la photographie Don Burgess lutter pour rassembler plusieurs vies d’expériences dans un seul espace, à travers un plan fixe, et y parvenir dans une large mesure est véritablement un exploit. »
Indépendant
» (Ici) donne aux spectateurs le sentiment d’être un membre du public d’une pièce de théâtre ou, plus précisément, de l’ancienne attraction Carousel of Progress de Disneyland, où une scène tournante montrait aux touristes le même salon au fil des décennies. »
Le verdict du film
« Pour un film qui couvre une si vaste période de la vie américaine, Here semble étrangement léger. Ce n’est pas la faute des acteurs, qui livrent tous un travail solide, mais plutôt des personnages qui ne sont guère plus que des sketches. »
Le journaliste hollywoodien
» Drame mono-angle s’étalant sur des siècles, Here de Robert Zemeckis, adapté de la bande dessinée du même nom, est d’apparence expérimentale, mais très conventionnel dans son approche. »
IGN
« Même s’il y a de nombreux moments lyriques dans le film, le manque de retenue de Robert Zemeckis et certains choix narratifs discutables gâchent ce qui devrait être une aventure émouvante. »
Écran quotidien
» Si Robert Zemeckis avait conçu Here comme une installation muséale plutôt que comme un film, le point de vue fixe aurait probablement eu un sens. Mais nous sommes venus pour être émus, et pour que cela fonctionne, la caméra doit aussi provoquer de l’émotion (par le mouvement). »
Variété
« Voilà une noble expérience et une dose d’originalité bienvenue dans une année pleine de séquelles, même si ça ne marche pas vraiment à tous les niveaux. »
Date limite
« Euxfaçon de raconter une histoire choisie par Voici une idée captivante. Problème : Ici raconte l’histoire la plus inintéressante imaginable avec des performances inauthentiques, des intrigues secondaires superflues, une structure non linéaire fastidieuse et des effets visuels qui distraient plutôt que d’immerger. »
Meilleure photo suivante
» Tout cet effort, cette innovation et cette ambition se résument, dans le film de Zemeckis, à un drame intergénérationnel mièvre. »
L’enveloppement
Après les gros échecs Saintes sorcières Et PinocchioRobert Zemeckis semble poursuivre sa descente aux enfers au vu de ces premiers retours critiques. Avec une moyenne de seulement 46/100 sur Metacritic (au moment de la rédaction), Ici fait un peu mieux que Bienvenue à Marwen (40/100) et Pinocchio (38/100) ; mais moins bon que Saintes sorcières (47/100). Rien de bien rassurant donc, même si certaines critiques se sont clairement laissé emporter malgré les défauts pointés par la majorité (le rajeunissement numérique ou les sous-intrigues).
Malgré tout, impossible de ne pas vouloir se laisser emporter par cette grande aventure qui défie le temps. Tu n’auras pas à attendre longtemps puisque Ici arrivera dans nos salles françaises le 6 novembre.