Inaugurée discrètement fin juin, la nouvelle caserne de gendarmerie de Tsingoni fait déjà parler d’elle. La brigade est à l’origine de l’arrestation de trois personnes à Miréréni, accusées de dix vols à main armée dans la zone.
La gendarmerie a annoncé ce vendredi 19 juillet l’arrestation de trois personnes ce lundi à Miréréni, accusées d’être des bloqueurs de route. Cela fait suite à l’agression et au vol de téléphones de trois victimes par trois individus armés de machettes et de couteaux samedi après-midi. L’enquête a permis l’identification rapide des suspects, 10 faits de vols sous la menace d’une arme dans le secteur Miréréni-Vahibé leur sont imputés. Les deux majeurs ont été incarcérés en attendant leur procès et un mineur a été placé sous contrôle judiciaire.
L’enquête a été menée par la brigade Tsingoni, c’est leur première affaire annoncée sur les réseaux sociaux depuis l’ouverture de cette caserne à Combani fin juin. Elle s’est faite en toute discrétion, en pleine période de réserve électorale en raison des législatives. Depuis, la gendarmerie et la préfecture préfèrent attendre une grande inauguration, éventuellement à l’occasion d’une visite ministérielle après la rentrée. Ce qui semble loin d’être décidé, vu le chaos pour nommer un Premier ministre.
Alors que les autorités attendent de dévoiler plus de détails sur cette brigade, ses effectifs et son fonctionnement, cette annonce a été faite en octobre 2023. À l’époque, Emmanuel Macron avait dévoilé la carte des 239 nouvelles brigades de gendarmerie annoncées. Outre Tsingoni, une brigade doit également être créée à Bandraboua. En 2022, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait même annoncé la création de quatre brigades de gendarmerie, pour compléter les six déjà existantes.
