Première décade d’octobre 2024 très humide : l’équivalent d’un mois et demi de pluie à Paris
Les pluies n’ont épargné aucune région en cette première décade d’octobre. Elles ont été très abondantes dans certaines régions du nord et de l’est si bien que pour certaines villes comme Nantes, Paris ou Besançon, les cumuls pluviométriques dépassent largement ceux observés sur l’ensemble du mois d’octobre. Ces très fortes pluies ont été à l’origine de nombreuses crues et crues.
Après quelques jours de temps calme et sec durant les premiers jours d’octobre, deux perturbations très actives ont touché la France du 7 au 9 octobre. La première a circulé sur l’est et le sud-est avec jusqu’à trois semaines de pluie dans la région lyonnaise. La seconde concernait un axe allant des Pays de la Loire aux Ardennes en passant par le Bassin parisien, régions moins habituées aux fortes pluies automnales.
Une première décade d’octobre très humide © La chaîne météo
La carte ci-dessus met en évidence les fortes précipitations dans les régions de l’Est avec des cumuls dépassant les 100 millimètres en 10 jours en Franche-Comté, en Bourgogne orientale ainsi qu’une partie de la région Rhône-Alpes. Ces régions avaient déjà été très humides en septembre si bien que les sols étaient saturés avec certaines parcelles se transformant en véritables lacs. On retrouve également l’axe des pluies durables à partir du 9 octobre avec l’équivalent d’un mois de pluie en 24 heures des Pays de la Loire aux Ardennes en passant par l’Ile-de-France. Les précipitations sur la première décade d’octobre avoisinent les 90 mm à Paris et dépassent parfois la barre des 100 mm dans les Pays de la Loire. Par exemple, 111 mm sont tombés à Nantes, dont 83 mm en 24 heures. Suite à ces pluies qui ont saturé les sols, de nombreuses crues et crues se sont produites avec une alerte niveau rouge émise par Vigicrues pour le Grand-Morin en Seine-et-Marne et pour le Loir en Eure-et-Loir.
Première décade d’octobre très humide © La chaîne météo
La palme de la pluviométrie revient à la ville de Besançon avec 154 millimètres alors que la pluviométrie mensuelle moyenne est de 111 millimètres. La capitale a déjà enregistré l’équivalent de près d’un mois et demi de pluie alors qu’octobre est loin d’être terminé. A noter qu’à Paris, les précipitations depuis début 2024 ont déjà dépassé la pluviométrie annuelle moyenne.
Si une accalmie est attendue pour les 3 prochains jours en termes de précipitations, une nouvelle forte dégradation de la météo est attendue pour le milieu de la semaine prochaine.