L’ARS rassure sur l’état de santé du patient mais prend toutes les mesures pour éviter la propagation d’une épidémie, à quelques jours des Jeux de Paris 2024.
L’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie annonce le premier cas de dengue autochtone de l’année 2024. L’homme est le premier contaminé « n’ayant pas voyagé récemment dans une zone où circule le virus ». Dans un communiqué, l’ARS assure que « la personne malade a été prise en charge et son état de santé n’inspire pas d’inquiétude ». Ce virus se transmet d’une personne à une autre via la piqûre du moustique tigre.
\ud83e\udd9f Premier cas autochtone de #dengue (c’est-à-dire contaminé en France métropolitaine) de saison, en Occitanie.
Son état de santé « ne donne pas lieu à des inquiétudes », et des opérations de démoustication à l’aide d’insecticides ont été menées.
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— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) 8 juillet 2024
Il est probable que la personne ait été piquée par l’un de ces moustiques, dont la population ne cesse de croître en France métropolitaine. Cette augmentation depuis 20 ans a été largement facilitée par le réchauffement climatique, qui facilite leur prolifération.
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Même si la situation n’est pas encore préoccupante, les autorités la prennent au sérieux, notamment dans la perspective des Jeux olympiques de Paris, qui débutent le 26 juillet.
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Opérations de lutte contre les moustiques
Mi-avril, les autorités sanitaires avaient alerté sur une situation « inédite » en métropole, liée à une flambée de dengue dans les Amériques et les Caraïbes. En 2023, la France avait enregistré une cinquantaine de cas autochtones de dengue, après un record de 66 en 2022. Dans son communiqué, l’ARS d’Occitanie explique avoir mis en place des « actions de prévention » dans les communes de Montpellier (quartier de Port Marianne) et de Pérols, pour « éviter la propagation du virus localement ». Pour éviter tout risque, une opération de démoustication a lieu en ce début de semaine afin « d’éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les lieux de résidence et de passage de la personne malade », et une enquête locale permettra « d’identifier d’éventuelles autres personnes malades ».
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Bien que la dengue ne soit mortelle que dans 0,01 % des cas, elle provoque de fortes fièvres et, dans de rares cas, évolue vers une forme plus rare qui provoque des saignements.
