premier ballon de qualification pour Lille à Bologne (Ligue des Champions)
Valider sa place en barrages de Ligue des Champions dans l’un des stades les plus historiques d’Italie, face à un entraîneur nommé (Vincenzo) Italiano : voilà un os irrésistible pour les Dogues, plus affamés que jamais dès qu’ils traversent les Alpes. Alors que l’histoire européenne du LOSC est ponctuée d’exploits sur le sol italien – de la première qualification en C1 arrachée au Parme de Fabio Cannavaro en 2001 (2-0) jusqu’au triplé de Yusuf Yazici à San Siro en Ligue Europa en 2020 (3- 0), en passant par l’exploit à l’AC Milan d’Andrea Pirlo en 2006 (2-0) pour découvrir les huitièmes de finale de la Ligue des Champions -, la visite du vieil Renato-Dall’Ara de Bologne attise inévitablement un appétit féroce.
Au pied de la célèbre tour Marathon, Lille veut poursuivre cette dolce vita, qui peut lui garantir un avenir dans cette nouvelle Ligue des Champions dès ce mercredi soir. Un succès lui permettrait d’atteindre dix points, un plafond a priori suffisant pour une qualification en barrages, et un match nul le placerait également en ballottage favorable.
« Quand les gens ont vu notre calendrier, personne n’aurait cru que nous allions battre le Real Madrid. (1-0, le 2 octobre), Atlético (3-1, 23e), accrocher la Juventus (1-1, 5 novembre). Mais maintenant, la situation a changé et la magie doit continuer. »souffle Thomas Meunier.
L’équipe nordiste n’a plus rien à prouver, mais doit désormais museler son vieil ennemi : elle-même. Nous avons vu trop souvent Lille gaspiller sa progression sur des matches apparemment abordables ces dernières saisons pour ne pas y penser. Alors que le brouillard qui enveloppait la ville étudiante mardi rendait la tâche délicate, l’arrière latéral belge se veut rassurant : « Je ne pense pas que quiconque dans ce groupe prendra ce match à la légère, certainement pas. »
Chevalier fêtera ses 100 ans dans les buts lillois
Trois jours après les 80 ans du club célébrés en grandes pompes à Pierre-Mauroy, avec une centaine d’anciens glorieux fiers de la génération actuelle, Benjamin André et ses coéquipiers se doivent de ne pas décevoir. De plus, ils affrontent les Bolognes, balayés dimanche sur la pelouse de la Lazio Rome (0-3), incapables de marquer le moindre but en Ligue des Champions, un niveau qu’ils découvrent.
A priori, Lucas Chevalier ne devrait pas se laisser déborder de travail pour son 100e dans le but lillois, mais Bruno Genesio rejette vigoureusement l’étiquette de favori. « Les résultats de Bologne sont trompeurs, a martelé le technicien, prenant pour exemple la victoire étriquée de Monaco (1-0, le 5 novembre). La plus grosse erreur serait de sous-estimer cet adversaire, ce sera un match aussi difficile que les précédents. » Avec le même résultat ?