Moscou a déclaré qu’il n’était pas préoccupé par la possibilité que Poutine soit arrêté en Mongolie.
« Il n’y a pas d’inquiétude, nous avons un dialogue très constructif avec nos amis de Mongolie », a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés ».
Le gouvernement ukrainien a appelé la Mongolie à exécuter le mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine lors de sa visite dans le pays.
Kiev « espère que la Mongolie comprendra que Poutine est un criminel de guerre », a déclaré vendredi le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué. « Nous appelons les autorités mongoles à exécuter le mandat d’arrêt international obligatoire et à remettre Poutine » à la CPI, a-t-il ajouté.
« L’enlèvement d’enfants ukrainiens n’est qu’un des nombreux crimes pour lesquels Poutine et le reste des dirigeants militaro-politiques de la Fédération de Russie doivent être traduits en justice », a déclaré le ministère.
Le président de la commission des relations extérieures du parlement ukrainien, Oleksandr Merejko, a suggéré à l’Ukraine d’entamer des négociations avec la Mongolie pour la convaincre d’exécuter le mandat d’arrêt. « Si ces négociations ne conduisent pas au résultat souhaité, alors vous pourrez vous adresser à l’Assemblée des États participants, qui devrait se tenir à la fin de cette année », a-t-il déclaré sur Facebook.
La CPI, basée à La Haye, compte 124 membres dans le monde. La Russie et les États-Unis n’en sont pas membres.
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