Poutine estime que la Chine, le Brésil ou l’Inde pourraient servir d’intermédiaires dans les négociations de paix en Ukraine – POLITICO
Ces propos interviennent après que Kiev a indiqué qu’il ne s’engagerait pas dans des négociations directes avec la Russie, mais qu’il travaillait à la constitution d’une coalition d’intermédiaires pour aider à mettre fin à la guerre. Kiev espère qu’une large coalition, comprenant certains pays favorables à la Russie, pourra faire avancer la formule de paix en 10 points du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy et amener Moscou à mettre fin à son agression de longue date.
Poutine est apparu lors du panel à Vladivostok aux côtés du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim et du vice-président chinois Han Zheng.
Han a déclaré lors de la session que « la Chine s’oppose au protectionnisme, aux tentatives de briser les chaînes (d’approvisionnement), à l’introduction de sanctions unilatérales et à une pression accrue ».
Anwar avait auparavant félicité Poutine pour avoir supervisé le développement économique de la Russie et s’était engagé à approfondir les liens avec le pays. « Vous avez montré votre détermination à surmonter les difficultés et à survivre, et nous tirerions certainement profit de cette expérience », a déclaré Anwar jeudi lors d’une réunion avec Poutine en marge du forum.
Anwar a également confirmé que la Malaisie souhaitait rejoindre le groupe des BRICS, un groupe d’économies émergentes, affirmant que cela « nous permettra de renforcer nos relations (avec la Russie), notamment dans le domaine commercial ».
Fondé en 2009 pour renforcer les liens entre la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil, le partenariat comprend désormais neuf membres, dont l’Iran, l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis. L’Arabie saoudite a indiqué qu’elle envisageait de rejoindre le groupe, tandis que la Malaisie et l’Azerbaïdjan ont officiellement déposé leur candidature.
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