Pourquoi Stellantis est devenu la bête noire de Donald Trump et risque gros avec son retour à la Maison Blanche
DÉCRYPTION – Durant la campagne, le candidat républicain a notamment menacé le groupe de taxes douanières.
Maintenant que les portes de la Maison Blanche lui sont ouvertes, Donald Trump va pouvoir passer des paroles aux actes. Stellantis risque d’en payer le prix. Le groupe aux quatorze marques, dont Chrysler, Jeep, Ram, Dodge, est devenu la bête noire des pourfendeurs des délocalisations et des créations d’emplois au Mexique. La décision annoncée ce jeudi par Stellantis de supprimer 1.100 emplois dans l’usine Jeep de Toledo, dans l’Ohio, va même ajouter un peu d’huile sur le feu que Donald Trump alimente depuis des mois.
Il n’était candidat que lorsqu’il a fait une promesse à ses fans venus nombreux à Détroit vendredi dernier alors qu’il terminait sa campagne électorale. Dans le Michigan, État qu’il a remporté haut la main, il leur a déclaré : « Dites à Stellantis que s’ils ont l’intention de déménager, nous leur imposerons des droits de douane de 100 % sur chaque voiture et ils ne bougeront pas. » Une manière de souligner son engagement à maintenir la production…