Pourquoi quatre députés d’extrême droite ont choisi de se retirer du second tour – Libération
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Bien que la direction du RN ait annoncé « aucun désistement », plusieurs de ses candidats ont renoncé à leur présence au second tour des législatives, mardi 2 juillet. Le plus souvent en affirmant vouloir faire barrage à la gauche.
A quatre jours du second tour des législatives anticipées, le nombre de scrutins à trois ou quatre s’est drastiquement réduit après le désistement de nombreux candidats qui s’étaient qualifiés pour le second tour. Sur plus de 300 scrutins à trois ou quatre possibles au lendemain du premier tour, il n’en restera finalement qu’un peu plus de 80 dimanche 7 juillet.
Cela correspond à plus de 220 désistements, liés quasi exclusivement à des candidats issus du Nouveau Front populaire (NFP), de la majorité (Ensemble) ou du centre, afin de faire échec aux candidats du RN qui risquent de l’emporter au second tour. Mais aussi, de manière très résiduelle, et malgré la déclaration de Marine Le Pen en Monde de « ne pratiquez aucun retrait », à quatre retraits de candidats d’extrême droite.
La première d’entre elles, dans la 1ère circonscription du Calvados, fait suite au scandale provoqué par la publication sur les réseaux sociaux d’une photo de leur candidate coiffée d’une casquette de la Luftwaffe (armée de l’air sous le régime nazi). Ainsi éliminée la RN Ludivine Daoudi (20% des voix au premier tour), comme l’a confirmé mardi 2 juillet le chef du département du Rassemblement national, Philippe Chapron,