"Pourquoi, quand ça marche si bien, vouloir se précipiter, brutaliser, je n'en vois pas l'intérêt", commente François Hollande.
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« Pourquoi, quand ça marche si bien, vouloir se précipiter, brutaliser, je n’en vois pas l’intérêt », commente François Hollande.

« Pourquoi, quand ça marche si bien, vouloir se précipiter, brutaliser, je n’en vois pas l’intérêt », commente François Hollande.

L’ancien président de la République ne comprend pas la volonté de ce gouvernement de légiférer pour fusionner les médias audiovisuels publics. « Si je n’ai pas fait de loi sur l’audiovisuel, c’est parce qu’il y avait des raisons. »

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« Pourquoi, quand ça marche si bien, tu as envie de te précipiter, de brutaliser, je n’en vois pas l’intérêt »» commente François Hollande au micro du Mouv’ mercredi 29 mai à propos du projet du gouvernement de fusionner l’audiovisuel public. « Qu’il y ait des connexions, qu’il y ait des convergences, qu’il y ait des gens qui travaillent ensemble, cela m’a toujours semblé nécessaire. Mais pourquoi faire une loi ? Pourquoi revenir à l’ORTF au moment où au contraire nous avons besoin de diversité ? » s’interroge l’ancien président de la République.

« Si je n’ai pas fait voter une loi sur l’audiovisuel alors que j’étais président de la République, c’est parce qu’il y avait des raisons », il assure. « Il ne faut pas y voir l’intérêt du personnel versus ce que serait une présentation de l’intérêt général. (…) Je fais partie des auditeurs, ça peut s’améliorer, mais pourquoi changer ? Je ne le fais pas, je ne le fais pas. » même sûr que les concurrents de la fonction publique en sont satisfaits. Alors, quand personne n’est content, pourquoi faire bouger les choses ?analyse l’ancien président.

L’examen du projet de réforme de l’audiovisuel public a été rejeté à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi a provoqué une levée de boucliers des salariés qui se sont mis en grève les 23 et 24 mai. Les syndicats s’opposent à la fusion souhaitée par le gouvernement.

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