Rares sont ceux qui peuvent se vanter du titre de plus grand réalisateur (vivant) d’Hollywood. Une description certes subjective, mais qui peut tout de même s’appliquer à quelques personnes qui se comptent sur les doigts d’une main. Steven Spielberg est de ceux-là, lui qui a signé plusieurs films majeurs du septième art, comme Nous devons sauver le soldat de Ryan (1998) avec son incroyable séquence Landing. Ridley Scott est définitivement sur la liste, avec des œuvres inoubliables comme Coureur de lame (1982), devenu culte pour de nombreux fans. Et puis il y a James Cameron. Un nom synonyme d’aventures merveilleuses ou terrifiantes, et de véritables succès en salles, à l’image de la saga Avatar, qui n’est toujours pas terminé. Les fans canadiens du réalisateur, et ils sont nombreux, ont une occasion unique de s’immerger dans son univers et ses influences, avec l’exposition événement L’art de James Cameron, qui ouvre ses portes ce jeudi 4 avril 2024 à la Cinémathèque française de Paris. Une exposition visible jusqu’au 5 janvier 2025 dans la Capitale. Télé-Loisirs je l’ai vu en avant-première pour vous !
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L’art de James Cameronune exposition passionnante à ne pas manquer sur un talent fou et précoce
La rétrospective est organisée en six grands chapitres thématiques : Rêver les yeux grands ouverts, La machine humaine, Explorez l’inconnu, Titanic : remonter le temps, Créatures et enfin, Les mondes sauvages. Dès ses premiers pas à la Cinémathèque de Paris, le visiteur est plongé dans l’enfance et l’adolescence du futur cinéaste, avec une collection de dessins absolument époustouflante, issus des archives personnelles de James Cameron. L’occasion de découvrir un talent fou et précoce, avec des croquis d’une beauté et d’une précision époustouflantes… C’est sans doute la partie la plus émouvante de l’exposition, qui montre les thématiques et obsessions déjà en devenir d’un futur grand créateur, passionné de plongée. . Le cinéaste ne s’y est pas trompé, déclarant lors de la conférence de presse qui a suivi le vernissage de l’exposition ce jeudi 3 avril 2024, au cours de laquelle Télé-Loisirs a pu assister à : « J’avais quatre ou cinq idées, que j’ai continué à utiliser tout au long de ma carrière !» Et les plus cinéphiles découvriront que notre homme a occupé plusieurs postes au début de sa vie professionnelle, travaillant notamment pour John Carpenter, un grand nom du cinéma d’horreur.
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Quel film a rendu James Cameron célèbre ?
Viennent ensuite les différentes salles qui recréent l’ambiance des longs métrages du cinéaste. « C’est vraiment une biographie, je regarde les idées que j’avais quand j’étais enfant et je les vois évoluer dans les films.« , a expliqué James Cameron lors de la conférence de presse. L’univers Terminateurle film qui révéla le cinéaste en 1984, est particulièrement parfaitement rendu, avec les costumes du T800 et du T1000, le terrifiant tueur de Terminateur 2, et les coulisses de cette saga culte. On apprend ainsi comment est née l’idée du robot tueur, une nuit de grande agitation… Dans une vidéo, le cinéaste raconte également la naissance de sa collaboration avec Stan Winston, un génie des effets spéciaux aujourd’hui décédé. Aliens, le retour (1986) Abîme (1989), une sorte de prélude à Titanesquetous les films y sont diffusés, à l’exception notable et inexpliquée de Vrais mensongesremake d’un film français sorti en salles en 1994. Les fans de James Cameron seront ravis de découvrir une salle entière dédiée à la production de Titanesqueavec entre autres un imposant collage photo qui montre l’étendue du décor du film, mais aussi la description de l’univers deAvatar, dont certains éléments, comme l’arbre luminescent, sont nés d’un rêve de James Cameron. Fascinant par sa richesse, émouvant car plongeant dans nos mémoires de spectateurs, et très détaillé : L’art de James Cameron, à la Cinémathèque, est une exposition à ne manquer sous aucun prétexte !
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