Pourquoi nous ne pourrons plus nager sur les plages d’Espagne
La prolifération de certaines espèces de méduses liée au réchauffement climatique pourrait, à l’avenir, rendre les plages espagnoles impropres à la baignade.
À l’avenir, il sera de plus en plus difficile de nager sur les plages d’Espagne
Si le littoral Espagnol est principalement exploité pour ses tourisme côtierà l’avenir, les promoteurs immobiliers devront ralentir le rythme : plages ibériqueet en particulier ceux de la côte Courageuxpourrait bien s’avérer inapte à nager dans quelques années. La cause est la prolifération des médusesintrinsèquement lié à la échauffement climat qui continue de s’accélérer.
Une prolifération inquiétante de méduses
Cet été, plus de 7000 baigneurs assister à une plage Espagnol aurait consulté un médecin pour une piqûre de méduse, ou une augmentation de plus de 40% par rapport à l’année précédente.
Alors que la plupart des cas concernaient des espèces de méduses inoffensives, deux plages de Tarragone, en Catalogneont été fermés en juillet suite à la résurgence de physalia (Physalia physalis). Bien qu’elles ne soient pas des méduses à proprement parler, ces organismes marins d’apparence similaire peut infliger une piquer très douloureuxvoire mettre en danger les personnes immunodéprimées.
Les effets du réchauffement climatique
Selon le département de recherche de l’Institut des Sciences Marines de Barcelone, le Prolifération de méduses sur les côtes espagnoles pourrait s’expliquer par la hausse des températures de l’eau, un phénomène provoqué par la échauffement climat :
Plus la mer est chaude, plus les méduses sont capables de se reproduire, d’où leur prolifération dans certaines zones, notamment près des côtes.
Mais le changement climat n’est pas le seul facteur de multiplication des méduses : là pêche intensif et le bétonnage des littoraux auraient aussi leur part de responsabilité. Les côtes espagnoles sont souvent considérées comme les plus bétonnées d’Europe, les stations balnéaires ne favorisant pas les meilleures conditions environnementales.
Tout en modifiant la qualité de l’eau, les activités humaines réduisent encore davantage les prédateurs des méduses, capables de survivre dans les environnements les plus difficiles.