Connaissez-vous le scarabée japonais ? Déjà introduit dans plusieurs États européens, Popillia japonica Le virus s’attaque à quelque 300 espèces de plantes cultivées ou présentes en forêt ainsi que dans les parcs et jardins. La France métropolitaine reste épargnée à ce jour. Mais pour combien de temps ?
Ce scarabée est qualifié « deauto stoppeur« car il peut se déplacer facilement sur de grandes distances sur n’importe quel support (plantes, pots, objets, humains, animaux, etc.) en utilisant divers moyens de transport (camions, trains, voitures, avions, etc.), précise le ministère de l’Agriculture.
C’est précisément là que nous, les voyageurs, avons un rôle à jouer. En évitant d’introduire dans l’Union européenne (UE) des plantes de l’étranger – y compris des plantes, des graines ou des fruits qui semblent parfaitement intacts ! – nous bloquons la route non seulement au scarabée japonais, mais aussi à une multitude d’autres insectes nuisibles, virus et bactéries parfois invisibles.
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20 à 40 % de la production alimentaire perdue chaque année
C’est le message de la campagne de sensibilisation #PlantHealth4Life lancée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et la Commission européenne, à laquelle participent 22 pays – dont la France.
L’enjeu ? Tenter de préserver à la fois notre biodiversité et notre souveraineté agricole : 20 à 40 % de la production alimentaire mondiale est perdue chaque année à cause d’organismes attaquant les plantes, estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Parce que la santé des plantes cultivées – qui constituent à elles seules 80 % de notre alimentation – influence directement les rendements agricoles, affectant par conséquent la disponibilité et les coûts des produits alimentaires pour les consommateurs.
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« Nous pouvons faire la différence »
Selon un récent rapport publié par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les espèces invasives sont impliquées dans 60 % des extinctions de plantes et d’animaux dans le monde, ce qui en fait l’un des principaux facteurs du déclin de la biodiversité sur Terre.
Côté français, les services régionaux du ministère de l’Agriculture en charge de la protection des végétaux sont à pied d’oeuvre sur le terrain « détecter le plus tôt possible l’introduction de ces organismes (nuisibles) et empêcher leur prolifération sur le territoire »explique Emmanuel Koen, chef des services phytosanitaires français à la Direction générale de l’alimentation (communiqué) :
En outre, des contrôles sont effectués aux frontières de l’UE lors de l’importation de plantes.
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« En informant les citoyens sur l’importance de ne pas importer d’organismes nuisibles dans l’UE et en leur donnant les connaissances nécessaires pour prendre les mesures appropriées, nous pouvons faire la différence »déclare Claire Bury, directrice générale adjointe en charge de la durabilité alimentaire à la direction générale (DG) de la santé (communiqué de presse).
GrP1