L’or continue de captiver l’attention des investisseurs en battant de nouveaux sommets historiques. Lundi dernier, le prix de l’once d’or a atteint 2 450 dollars, avant de baisser légèrement à 2 350 dollars jeudi soir.. Dans le même temps, l’argent connaît également une hausse fulgurante, atteignant plus de 30 dollars l’once, un niveau jamais vu depuis 2012.
La flambée des prix de ces métaux précieux s’explique par un alignement de facteurs géopolitiques et économiques. Les tensions au Moyen-Orient, l’anticipation d’une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) et la demande soutenue des banques centrales et des consommateurs chinois sont autant de moteurs de ces hausses.
La mort du président iranien dans un accident d’hélicoptère a intensifié les inquiétudes concernant la stabilité au Moyen-Orient. Cet incident a été suivi de l’attaque d’un pétrolier en mer Rouge par un missile Houthi, augmentant encore davantage l’incertitude régionale.
De plus, les attentes de baisse des taux d’intérêt par la Fed ont été alimentées par un ralentissement de l’inflation aux États-Unis, encourageant les investisseurs à se tourner vers l’or.. Même si les analystes de Commerzbank restent sceptiques quant à l’impact des attentes de baisse des taux, ils reconnaissent que la géopolitique joue un rôle majeur dans la dynamique actuelle du marché de l’or.
En 2022 et 2023, les banques centrales ont acheté plus de 1 000 tonnes d’or, un niveau record pour cette période. Le World Gold Council souligne que cette tendance se poursuit en 2024, avec une forte demande des pays émergents cherchant à dédollariser leurs réserves.. La Chine, en particulier, a vu la part de l’or dans ses réserves dépasser 5 %.
La crise boursière et l’effondrement de l’immobilier en Chine ont également poussé les consommateurs chinois à investir massivement dans l’or, malgré la hausse des prix. Cependant, un ralentissement des importations suggère que les acheteurs commencent à ressentir les effets des prix élevés.
Contrairement à l’or, l’argent est également très apprécié pour ses applications industrielles, notamment dans la fabrication de panneaux solaires. L’offre stagnante ne parvient pas à répondre à la demande croissante, alimentée par la montée en puissance des énergies renouvelables. La Commerzbank prévoit un déficit de 6 700 tonnes pour 2024, soit le quatrième déficit consécutif.
En cas de forte hausse, les industriels pourraient chercher à substituer ce métal, comme cela s’est produit en 2011 lorsque les prix ont atteint 50 dollars l’once, entraînant une réduction drastique de l’utilisation de l’argent dans les panneaux solaires. .
Cadres allongés, jeunes promus et stars déjà recrutées : le Stade Rochelais prépare l'avenir (Top 14)L'équipeTop 14 : Le Stade…
Autour d'Agathe Lambret et Jean-Rémi Baudot, les informés débattent de l'actualité du jeudi 3 octobre. Publié le 10/03/2024 21:10 Temps…
Gisèle Pelicot fait son coming-out lors d'une pause dans le procès des viols qu'elle a subis, au palais de justice…
Le phénomène prend une ampleur jamais vue depuis des années. Ce jeudi 3 octobre, à 14h18 précises, heure de Paris,…
En septembre, la circulation du Covid-19/SARS-CoV-2 a fortement augmenté en Auvergne-Rhône-Alpes, principalement en raison d'une nette augmentation au cours des…
L'information de la réduction à dix-huit mois de la suspension de Paul Pogba a bien failli douffer l'enthousiasme sur lequel…